SNCM : Frédéric Cuvillier ne veut pas d'un scénario SeaFrance en Méditerranée
Par nicolas éthèvePublié le
En visite hier sur le Port de Marseille pour faire le point sur les opérations de renflouage du Napoléon Bonaparte, un dossier qu'il suit de près depuis dimanche dernier, Frédéric Cuvillier, le ministre délégué en charge des Transports, de la mer et de la pêche s'est longuement entretenu avec Marc Dufour, le président du directoire de la SNCM. Tous les deux ne veulent pas d'un scénario à la SeaFrance pour la Société Nationale maritime Corse Méditerranée...
Frédéric Cuvillier, le ministre délégué en charge des Transports, de la mer et de la pêche est venu hier sur le Port de Marseille pour faire le point sur les opérations de renflouage du Napoléon Bonaparte, qui a heurté dimanche un quai après que ses amarres aient rompu sous la pression des vents violents.
Après avoir passé une heure sur les quais pour prendre connaissance des dernières actions en cours, alors que les brèches sont colmatées et que le pompage des eaux entrées dans le navire suit son cours, lentement, mais sûrement, Frédéric Cuvillier, qui a reçu ce matin les délégations des marins syndicats à la préfecture, s'est entretenu une vingtaine de minutes en tête à tête avec Marc Dufour, le président du directoire de la SNCM, pour parler de l'avenir de la Compagnie.
Le ministre des transports : « Je crois en cette entreprise »
« Je crois en cette entreprise. Je l'ai dit à Marc Dufour, le président de son directoire, je le dirais aussi aux syndicats que je vais rencontrer », a indiqué dans la foulée Frédéric Cuvillier au journaliste Jean-Luc Crozel, dans une interview exclusive publiée aujourd'hui par La Provence. Le ministre délégué en charge des Transports, de la mer et de la pêche ne veut pas que la SNCM connaisse le même sort que SeaFrance, cette compagnie maritime française de la mer de La Manche liquidée le 9 janvier et refondée ensuite en société coopérative sous le nom de My Ferry Link, Frédéric Cuvillier l'a clairement dit, en ces termes, dans La Provence du jour : « A Boulogne, j'ai eu à traiter le dossier SeaFrance. Je ne veux pas qu'ici on me dise : vous n'avez pas tout essayé. Il y a des pistes de développement, il faut les regarder ».
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