A Montpellier, l'écosystème numérique s'affaire à décrocher le label French Tech. (DR)

Montpellier dans les starting-blocks du label French Tech !

Depuis l'annonce de la création du label French Tech par la ministre Fleur Pellerin, l'écosystème montpelliérain est en pleine ébullition et cela se voit jusqu'à Paris ! Zoom sur cette candidature qui ambitionne d'être dans les 5 premiers heureux lauréats, avant l'été !

« Maintenant, quand Fleur Pellerin parle du label French Tech, elle cite aussi Montpellier, dans les principales villes numériques et ça, c'est énorme ! ». Spécialiste des réseaux sociaux et vice-présidente d'UnionWeb, Marie-Laure Vie peut se réjouir, quand elle parle de la mobilisation synergique de l'écosystème montpelliérain et de l'écho qu'elle reçoit auprès de la Ministre déléguée chargée des PME, de l'innovation et de l'économie numérique.

Sésame

Parce que les enjeux sont grands, autour de l'obtention de ce précieux sésame destiné à accélérer la croissance de l'économie numérique dans plusieurs métropoles françaises encore à choisir.

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En quelques semaines seulement, de nombreux acteurs du numérique ont su rassembler leurs énergies pour porter haut, ensemble, les couleurs de la candidature montpelliéraine soutenue et présentée administrativement par Montpellier Agglomération et sa marque Montpellier Unlimited. Ce qui n'a pas échappé à Fleur Pellerin, laquelle a adressé ce message vidéo à la French Tech Montpellier, lors de son déplacement à Barcelone le 24 février dernier :

Ces bons vœux ministériels ont été lancés spontanément par Fleur Pellerin face à Philippe Nahoum, l'un des fers de lance de l'économie numérique à Montpellier, qui partage également l'euphorie de Marie-Laure Vie :

« On arrive aujourd'hui à identifier et à mobiliser sur notre territoire, le patron d'IBM ou de Dell et le jeune start-uper qui était encore porteur de projet il y a un mois. Ce spectre très large montre qu'il y a une synergie forte sur notre territoire et que tout le monde a envie de travailler ensemble pour valoriser en France et à l'international le lieux qu'ils ont choisi pour leur installation, c'est à dire le grand Montpellier et la région Languedoc-Roussillon. Et cela se voit jusqu'à Paris, puisque Fleur Pellerin, en personne, nous a félicité sur Twitter, en direct, le 27 février, lors de notre conférence de presse organisée à Montpellier, avec quelques 1500 tweets diffusés avec les hashtags #frenchtech et #Montpellier ».

Fondatrice et présidente de BedyCasa, la montpelliéraine Magali Boisseau Becerril qui a été distinguée "Femme entrepreneur de l'année" ce 7 mars, à la ''Journée de la Femme digitale'', est elle aussi heureuse de tant d'effervescence. 

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Invitée le 27 février à Matignon pour un petit déjeuner dédié aux « nouveaux entrepreneurs » issus du secteur numérique et de l’économie collaborative, la présidente d'UnionWeb a eu le plaisir de constater en direct, face à Jean-Marc Ayrault et Fleur Pellerin, que tous deux étaient sensibles à ce « surcroît d’énergie positive que l’on peut trouver à Montpellier ». Une dynamique qui est finalement inscrite « dans les gènes » de Montpellier, comme le souligne Philippe Nahoum :

« Depuis 25 ans, le grand Montpellier œuvre pour l'accompagnement des starts-up, c'est notre point fort ! Au-delà de cet aspect, si on prend le cahier des charges du label French Tech de manière purement administrative, on remplit toutes les cases et, en plus, on apporte des réponses humaines qui sont super valorisantes »

Pour Philippe Nahoum, Montpellier peut prétendre intégrer le top 5 des premiers lauréats de la French Tech, aux côtés de métropoles telles que Paris, Lyon, Lille, Nantes ou encore Grenoble. Ce qui permettrait de renforcer l'attrait de Montpellier, tant auprès des étudiants et des futurs salariés, qu'auprès des grands groupes et des investisseurs.

Rayonnement

Le dossier final sera déposé après les élections municipales et l'avenir proche dira si Montpellier est véritablement reconnue comme une « terre de web » digne de ce nom, à l'heure de la nouvelle ère industrielle du numérique... De l'avis de Médiaterranée, ça ne devrait pas faire grand doute !