Montpellier : un meeting de Jean-Pierre Moure à cœur ouvert !

Municipales 2014. Plus de 2000 Montpelliérains sont venus assister au premier meeting donné hier soir par Jean-Pierre Moure, au stade René-Bougnol. Avec notamment, à la tribune ambiancée du candidat PS, les soutiens très affirmés du ministre Vincent Peillon et du député européen José Bové.

On le dit pudique, parfois trop technique dans ses prises de parole ? Hier soir, dans un stade René-Bougnol qui a connu beaucoup de vibrations handballistiques depuis sa création en 1977 - date éminemment politique pour Montpellier -, Jean-Pierre Moure a montré tout l'inverse. Au cœur de tout son discours, comme au détour de cette phrase :

« Vous êtes Montpellier ! Et moi, je vous aime vous ! »

C'est le grand message qu'a fait passer hier soir le candidat socialiste, avec la simplicité d'un homme qui se met à nu. A 6 semaines de l'élection municipale, Jean-Pierre Moure a franchi le seuil d'un certain degré d'intimité avec l'électorat, en commençant par le commencement, sa maison natale située tout près du stade René-Bougnol, cette maison qu'il quittait pour aller « courir dans le bois de Montmaur, (...) au parc de Lunaret, au domaine de Lavalette ». Et de poursuivre ainsi, histoire de renvoyer dans les cordes, les attaques venues des concurrents Jacques Domergue (UMP) et Philippe Saurel (dissident PS), assimilant Jean-Pierre Moure a un « petit maire de Cournonsec », bref, à un non-Montpelliérain : « je suis un peu chez moi ce soir et j'en suis très heureux. Parce que nous sommes nés à Montpellier, nous avons grandi à Montpellier, nous sommes venus nous installer... Nous sommes tous Montpelliérains ! Nous appartenons à la même ville ! Nous participons au même destin ! »

Le "même destin"

Dans l'enceinte de René-Bougnol, les applaudissements fusent, comme depuis le début du meeting animé par Patrick Vignal, le directeur de campagne de Jean-Pierre Moure. Avant que ce dernier ne prononce son discours, les députés européens Éric Andrieu et José Bové (EELV), ainsi que Vincent Peillon, le ministre de l’Éducation nationale, ont pris la parole pour dire tout le bien qu'ils pensent de Jean-Pierre Moure et de sa candidature à la mairie de Montpellier.

C'est un « ami », le « meilleur candidat pour Montpellier », celui qui s'occupera au mieux de la ville et de ses habitants et renforcera son rayonnement autour du « bassin méditerranéen  », assènent successivement, mais à l'unisson, Eric Andrieu et Vincent Peillon. Dans la foulée, José Bové insiste également sur ces points et rend hommage à l'accord historique contracté par le PS et EELV, dès avant le 1er tour de l'élection municipale montpelliéraine. En rappelant avec grande satisfaction, face à cette décision prise « raisonnablement », que Jean-Pierre Moure s'est engagé à organiser le retour de l'eau à la régie publique, au cours de son mandat de maire de Montpellier.

Jean-Pierre Moure est arrivé au meeting avec Vincent Peillon et José Bové. (DR)

Dans l'assistance des électeurs venus suivre ce meeting, les Verts sont aussi présents, aux côtés des élus, des militants et des sympathisants socialistes. Comme les élus PCF et MoDem, qui s'engagent dans la campagne de Jean-Pierre Moure. A l'instar des élus communistes Cédric Sudres, Hervé Martin et Michel Passet, mais aussi de Jean-Louis Roumégas et Jacqueline Markovic (EELV), ou encore du centriste Frédéric Tsitsonis.

Des soutiens massifs

André Vézinhet, le président du Conseil Général de l'Hérault, et Christian Bourquin, le président de la Région Langudoc-Roussillon, sont également là, matérialisant ainsi physiquement, comme Louis Nicollin, le président du MHSC, leur soutien exprimé dans des clips de campagne vidéo diffusés entre deux interventions, sur les grands écrans du stade René-Bougnol. Des clips où l'on a pu également voir et entendre le soutien apporté par Rémi Gaillard à Jean-Pierre Moure, qui est, pour l'humoriste, le digne successeur de Georges Frêche, dont la fille Julie, se trouve responsable du projet, au QG de l'Atelier-Ville.

Côté programme, justement, au-delà de la philosophie politique d'une cité « rassemblée » hors de tout « antagonisme », Jean-Pierre Moure est également revenu sur quelques grandes mesures de ses 80 propositions. Tels que la création d'une métropole dynamique, solidaire et durable, la gratuité des activités périscolaires dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, le retour d'une véritable police de proximité et une fiscalité maîtrisée, en ces temps de crise, sans pour autant délaisser le sport et la culture, si essentiels pour la vie de l'humanité. Et Jean-Pierre Moure de conclure son premier meeting sur ces mots :

« Mobilisons-nous ! Rassemblons-nous et dans 6 semaines, dans 6 semaines mes amis, nous ferons gagner Montpellier ! Nous ferons avancer son histoire et nous réussirons à l'inscrire dans l'avenir. J'y suis prêt ! Nous sommes prêts ! Je compte sur vous ! Je vous aime, je vous aime... Parce que vous, c'est vous ! »

(Article actualisé le 08.02.14, à 12h25)