Lycéennes enlevées au Nigéria: dressons des murs d’indignation face à la barbarie
Par N.TPublié le
« Libérez nos filles ! » Ce cri de détresse et de colère mêlée des citoyens nigérians résonne désormais aux quatre coins du monde… un cri de ralliement pour dresser des murs d’indignation à l’échelle planétaire contre la barbarie…
Mais plus que les mots, plus que la mobilisation, plus que la solidarité, il faut à présent espérer que la technologie et les moyens considérables habituellement utilisés pour entretenir les guerres, ravager des pays, multiplier les champs de cadavres soient mis à profit pour retrouver les 223 lycéennes nigérianes enlevées dans le nord-est du Nigéria à la mi-avril par Boko Haram.
Comment peut-on imaginer qu’une secte d’obscurantistes et d’assassins puisse disposer ainsi de la vie de jeunes femmes sans défense, se permettre de les proposer comme monnaie d’échange ?
Jusque-là mis en échec par ces hordes d’intégristes particulièrement ignobles qui parviennent sans arrêt à renforcer leurs effectifs auprès des populations pauvres et vulnérables, les autorités nigérianes sont mises au défi d’une coopération sans faille pour enfin porter un coup sévère à cette pieuvre diabolique.
A l’heure où ces lignes sont écrites, des avions américains survoleraient le nord-est du pays pour tenter de localiser le lieu de détention des Lycéennes. Et au moment où la communauté internationale se mobilise sous le coup de l’émotion, des associations dénoncent par ailleurs en France l’exploitation de « milliers de jeunes femmes nigérianes », victimes de réseaux de proxénétisme « dans une quasi-indifférence ».
« Le marché prostitutionnel français, alimenté au profit des clients prostitueurs français, porte en effet une immense responsabilité dans l'enlèvement, l'achat et la revente, chaque année, de milliers de jeunes Nigérianes par les réseaux de trafiquants internationaux », déplorent ces associations, dont le Mouvement du Nid. L’horreur est aussi à nos portes.