Le Front de Gauche et les écologistes appellent au rassemblement autour du candidat socialiste
Par N.TPublié le
Le Front de Gauche et Europe Ecologie-Les Verts appellent à se rassembler autour du candidat socialiste François Hollande, arrivé en tête du premier tour de la présidentielle française dimanche 22 avril, avec 28,4% des voix, devant Nicolas Sarkozy (25,5%).
« Notre peuple parait bien déterminé à tourner la page des années Sarkozy », a déclaré Jean-Luc Mélenchon devant des milliers de ses partisans réunis place Stalingrad, relevant que «le total des voix des droites recule par rapport à 2007». Par ailleurs, le leader du Front de Gauche a tout de même reconnu que «l'extrême droite est à un haut niveau».
« Nous avons eu raison de concentrer notre campagne sur l'analyse et la critique radicale des propositions de l'extrême droite, si nous ne l'avions passé peut-être le résultat de ce soir serait encore plus alarmant » , a-t-il commenté.
Une « sanction du quinquennat qui s'achève »
La candidate écologiste, Eva Joly, a également appelé de son côté au rassemblement autour de François Hollande.
« J'appelle dès à présent toutes celles et ceux qui ont voté pour moi et, au-delà, toutes celles et ceux qui sont attachés aux valeurs de la République à tout faire pour que notre pays sorte enfin du sarkozysme en se rassemblant autour de la candidature de François Hollande qui doit désormais porter toutes les couleurs de la gauche et des écologistes », a-t-elle déclaré devant ses partisans, immédiatement après l’annonce des résultats.
François Hollande a affirmé que le premier tour est une « sanction du quinquennat qui s'achève », à l'adresse de Nicolas Sarkozy.
« Ce soir, je deviens par le vote des Français, le candidat de toutes les forces de ceux qui veulent tourner une page et en ouvrir une autre. Je pense à la jeunesse, à qui il faut donner toute sa place », a-t-il déclaré dans un bref discours plutôt mesuré, sans triomphalisme.
Pour connaître les résultats quasi-définitifs de ce 1er tour, lire Présidentielle 2012 : Une France coupée en deux, à l'extrême