Le PSG terrasse le MAHB avec 14 buts d'avance, les interpellations suivent

Le Champion de France est tombé à terre, cet après-midi, à Paris, face à un PSG qui a remporté la victoire avec le score très confortable de 38 à 24, soit 14 points d'avance.

Pourtant, tout avait bien commencé, pour le MAHB. Mis sous une énorme pression médiatique et judiciaire depuis la révélation explosive de l'affaire des paris truqués par France 3 Languedoc-Roussillon, le club montpelliérain est parvenu tout au long de la première mi-temps à faire jeu égal avec les Parisiens, les deux équipes se collant au score tout au long de cette première période et arrivant jusqu'à la pause avec seulement deux points d'écart en faveur de Paris (14-12). Le bloc de la défense montpelliéraine semblait même, alors, beaucoup plus solide que celui de ses adversaires.

Une pression irrésistible

Mais voilà, à la seconde mi-temps tout s'est renverssé irrésistiblement. Dès la 6ème minute, le PSG, de plus en plus percutant en attaque, avait déjà mis le MAHB à cinq longueurs d'avance, tandis que les Montpelliérains semblaient devoir avoir toujours plus de mal dans cette 2nde période pour concrétiser leurs occasions de buts. Un maux que n'ont pas connu les Parisiens, toujours plus survoltés dans leurs performances. A la 17ème minute, les deux équipes avaient déjà 9 points d'écart (28-19) et tout n'a fait ensuite que se dérouler dans ce sens, pour arriver jusqu'à la 29ème minute à un écart de 15 points, le plus grand de cette partie, immédiatement réduit dans la foulée d'un cran, sur l'ultime but montpelliérain (38-24), juste avant le coup de sifflet final.

Rien n'y a fait, même pas les mots de Patrice Canayer qui a demandé deux temps-mort durant la seconde période : le premier hors-micro et le second dans le micro qui se résume à ces mots, après des directives de réorganisation de l'équipe : « on reste concentré jusqu'au bout ». A noter que lors d'un premier temps-mort sollicité au cours de la 1ère mi-temps, Patrice Canayer avait déjà demandé à ses joueurs de « se reconcentrer », afin d'éviter « de faire des petites erreurs »...

Une défaite et une vague d'interpellations

Rien n'y a fait. Le PSG a pourtant multiplié les fautes et les suspensions pénalisantes de 2 minutes (8 pour le PSG contre 2 pour le MAHB), mais cela n'a pas suffit. Le Champion de France, désormais 4ème au classement de la D1, a mis un genou à terre cet après-midi face au club dopé par des fonds qatari qui, au football, comme au hand-ball, visent la même ambition : devenir le Champion de France.

A l'heure où vous lisez ces lignes (publiées à 17h43), des femmes de joueurs du MAHB, ainsi qu'un membre de l'encadrement du club, auraient été interpellés à Montpellier, et une dizaine de joueurs de l'équipe devrait suivre le même chemin de l'interrogatoire, très rapidemment. Une affaire à suivre sur Médiaterranée Languedoc-Roussillon.

Mise à jour du 20.09.12, à 18h00 : Selon nos informations, Nikola Karabatic a été interpellé à la sortie du stade Pierre de Coubertin. Il serait également possible, selon d'autres médias, que son frère Luka Karabatic et un autre joueur de Montpellier, au moins, aient été également interpellés. Médiaterranée Languedoc-Roussillon vous tient informés de la suite des évènements.

Mise à jour du 24.09.12, à 19h00 : Les informations se recoupent de plus en plus : à cette heure, nous pouvons donc affirmer qu'au moins douze personnes ont été interpellées cet après-midi. Parmi lesquelles, Samuel Honrubia, transféré cette saison à Paris ; puis, du côté du club montpelliérain, le kinésithérapeute Yann Montiège, les joueurs Wissem Hmam, Dragan Gajic, Primoz Prost, Malden Bojinovic et les frères Karabatic, dont leurs deux compagnes, ont été interpellées au début du match et à Paris, contrairement à ce que nous avions indiqué plus haut.

Plusieurs d'entre-eux ont déjà été transférés à la Brigade des jeux de Nanterre, où ils seront entendus durant de longues heures et interrogés sur l'affaire des paris truqués dans laquelle ils restent, rappellons-le, présumés innocents.

Mais nul doute, au vu du dispositif déployé (un dispositif qui devait être déclenché ce lundi 1er octobre, avant que le scoop de France 3 Languedoc-Roussillon ne vienne changer la donne de cette procédure, selon la révélation de Médiaterranée Languedoc-Roussillon) que les services de police auront, dans leur besace, ce qu'ils considèrent comme de nombreuses preuves à charge...

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