Qui veut sauver la peau du loup du Pic Saint-Loup ?

C’est l’appel lancé par Gwenaëlle Guerlavais et François Baraize pour récolter des fonds permettant de restaurer le loup du Pic Saint-Loup vandalisé le 20 octobre dernier. Une opération crowfunding dont Médiaterranée est partenaire.

Après la détérioration de l’œuvre "L’Evidence" de Thomas Monin, des hommes et des femmes se lèvent pour rassembler les fonds nécessaires à la survie du Loup du Pic Saint-Loup.

Quand ils entendent le mot culture, certains sortent leur révolver, d’autres peuvent tout simplement s’asseoir dessus… C’est ce qu’ont vraisemblablement fait quelques âmes égarées sur « L’Evidence », l’œuvre de Thomas Monin aujourd’hui en besoin de restauration urgente.

Problème, tout cela a un coût et la belle histoire du Loup du Pic Saint-Loup pourrait tout simplement s’achever ainsi, sans la mobilisation de toutes et tous. Chose à laquelle ne se résignent pas Gwenaëlle Guerlavais et François Baraize qui ont lancé sur le web un pot commun pour sauver le loup, une opération dont Médiaterranée est partenaire. Voici l’appel lancé :

"Il reposait monumental, allongé dans sa position de sphinx, serein.

Il aurait dû passer l'hiver ici, au départ du sentier du Pic Saint-Loup à Cazevielle (Hérault).

Mais le 20 octobre dernier, le "loup" de Thomas Monin a été vandalisé.

Comme toujours lorsque les œuvres en plein air ne sont pas surveillées, le contrat d'assurance passé par le commanditaire, la Communauté des Communes du Grand Pic Saint-Loup, ne couvre pas les dégradations par vandalisme.

Pour réparer l'oeuvre (qui s'appelle en fait "L'Évidence"), l'artiste plasticien devra la rapatrier dans son atelier de la Nièvre avec un espoir quasi nul que le loup revienne chez nous... À moins que…

À moins que nous nous mobilisions pour que les réparations se fassent sur place et que nous trouvions 2000€ pour les payer.

Faites un don et dites "non" à la bêtise humaine et à cette vague d'oeuvres vandalisées !

Faites un don et dites "oui" à la culture en zone rurale et à ce nouveau regard sur notre patrimoine, et sur nos paysages !"

"Pas de doute qu’on arrive à le relever, le loupiot !", commente Thomas Monin sur le vif du lancement de l’opération crowfundig. Tous les messages de soutiens reçus m’ont vraiment fait chaud au cœur, vous êtes formidables, amis de partout. On va tout faire pour que la bête reprenne vite du service, malgré les mauvais coups, promis ! »
 

 Un seul mot d’ordre aujourd’hui : sauvons le loup du Pic Saint-Loup !