Dominique Strauss-Khan objet d’une nouvelle plainte pour viol en France

Tristane Banon, journaliste et romancière, a décidé de déposer une plainte contre DSK pour viol a indiqué lundi son avocat, David Koubbi, dans un entretien publié sur le site Internet de L'Express.

Tristane Banon avait raconté en février 2007 à la télévision avoir été agressée sexuellement cinq ans plus tôt par M. Strauss-Kahn. Le nom de ce dernier avait été masqué lors de la diffusion de l'émission.

La jeune femme avait expliqué avoir dû se débattre pour se défaire d'un homme qui lui «a dégrafé son soutien-gorge, a essayé d'ouvrir son jean». A l'époque, Tristane Banon avait décidé de ne pas déposer plainte.

L’affaire du Sofitel de New York a visiblement décidé la jeune femme de charger à son tour DSK, mais sans vraiment expliquer pourquoi elle a tant attendu.

«Aujourd'hui, de voir Strauss-Kahn libéré puis aussitôt dîner dans un restaurant de luxe entre amis, ça me rend malade», commente-t-elle seulement dans un entretien à paraître mardi 5 juillet dans L'Express et dont certains extraits ont été mis en ligne lundi sur le site du magazine.

«François Hollande, lui, connaissait l'histoire», ajoute-t-elle.

«Les rumeurs, elles existaient mais je n'ai jamais conçu que mon rôle était de faire la police au sein du PS», avait expliqué, l’ancien premier secrétaire.

Les avocats français de DSK ont aussitôt décidé de riposter, annonçant que ce dernier avait «pris connaissance de l'intention de Mme Tristane Banon de déposer plainte à son encontre».

Selon eux, les faits évoqués sont «imaginaires». Me Henri Leclerc et son associée, Me Frédérique Baulieu, «ont été chargés de rédiger une plainte en dénonciation calomnieuse contre Mme Banon», indique un communiqué.

A New York, l’affaire de DSK semble s’orienter vers un non-lieu en raison de la remise en cause de la crédibilité de la plaignante Nafissatou Diallo, tandis que gonflent à nouveau rumeurs et spéculations sur le thème d’un complot.