Edin Gali, le petit Bosniaque qui monte à Hollywood

Le jeune Bosniaque Edin Galijasevic, a d'abord été un réfugié de la région de Confin, plus exactement d'une petite ville nommée Buzin, puis il a habité de Munich où ses parents ont décidé de tenter leur rêve américain.

Trilingue, le jeune Edo a été un lycéen modèle à Saint Louis. Mais sa beauté et sa carrure ont vite attiré l’intérêt d’une agence new yorkaise qui l'a recruté comme mannequin.

Devenu Edin Gali, il est parti à Los Angeles avec l'accord de sa maman pour devenir acteur.

Il est immédiatement remarqué  par de nombreux agents importants du septième art qui lui ont assuré la participation  dans plusieurs séries de télévision, mais d'abord dans des rôles secondaires.

Aujourd’hui, à seulement 24 ans, il a déjà donné la réplique à Nicole Kidman, Robert Duvall ou à Clive Owen dans le film "Hemingway&Gellhorn" de Philip Kaufman, présenté au 64 ème Festival du Film International de Cannes  et diffusé sur HBO.

Depuis 2007, Il est un des interprètes de la très populaire série télé "Mad Men", et pour son personnage de Kurt Smith,  il a obtenu un  "Emmy Award".
 part une participation dans la série télé "Life", Edin Gali est en train de tourner le film intitulé "Killing Angels", et très content de réaliser son rêve d'acteur reconnu pour son talent et pas seulement pour son physique de jeune premier.

Très modeste et sociable, le jeune comédien donne volontiers des interviews en soulignant les difficultés de ce métier, car la plupart des acteurs de sa génération sont obligés de faire en plus un ou deux "jobs", pour assurer leur propre subsistance.

Lui-même a arrêté le mannequinat car il aime bien manger et dormir, ce qui n'est pas possible quand on pose dans les magasins de mode, ni durant les défilés.
Revenant souvent en Bosnie, il a participé en 2007 à un film titré "Au nom du fils", qui a pour thème : la dernière guerre balkanique.

Edin Gali aime par-dessus tout être chez ses grands parents à Buzani et voir ses cousins du Confin, habitant Bihac ou Velika Kladusa.

Il n'a pas oublié sa langue maternelle car son père Galib ne parle pas anglais. Il est son traducteur attitré et très fier que "Papa" ait enfin reconnu son succès et son évidente réussite.