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Liban: remise d’actes d’accusation et de mandats d’arrêt liés à l’affaire Hariri

Une délégation du tribunal spécial pour le Liban (TSL) qui enquête sur l’assassinat de l'ancien Premier ministre sunnite libanais Rafik Hariri, a remis jeudi 30 juin une copie de ses actes d'accusation et des mandats d’arrêt au procureur de Beyrouth, Saeed Mirza.

Selon des télévisions locales et une source judiciaire, quatre suspects sont désignés dans cet acte, qui font l’objet de mandats d'arrêt.

L'un des suspects serait Hassan Badreddine, beau- frère du commandant de l'armée assassiné, Imad Mughniyeh.

La publication des actes d'accusation coïncide avec l'approbation du nouveau gouvernement libanais dominé par le Hezbollah. de sa déclaration politique.

La déclaration politique a affirmé que le Liban continuera de respecter les résolutions internationales, notamment celles liées au TSL, à condition que la cour ne se "politise pas" et ne tente pas de "nuire à la stabilité du Liban".

Paris, Washington et l'ONU avaient déjà exprimé leur inquiétude face à l'éventualité de voir le nouveau gouvernement cesser toute coopération avec le TSL. Ils avaient rappelé les «engagements internationaux», notamment concernant le financement du TSL, auquel Beyrouth participe à hauteur de 49 %.

Par ailleurs, le fils du dirigeant assassiné, l'ancien Premier ministre Saad Hariri, a appelé le nouveau gouvernement à coopérer avec le TSL en poursuivant les suspects et en les remettant à la cour basée aux Pays-Bas