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Union pour la Méditerranée : Bouteflika laisse planer le doute sur sa participation

Fançois Fillon, Premier ministre français, est revenu de sa visite en Algérie avec deux contrats qualifiés « d’historiques » dans le nucléaire civil et la Défense. Mais la France n’est toujours pas fixée au sujet de la participation de l’Algérie au sommet des 12 et 13 juillet à Paris pour le lancement de l’UPM.  "Chaque chose en son temps", a dit le président Abdelaziz Bouteflika à l’issue de deux heures de discussions avec François Fillon et en réponse à une question sur sa présence à Paris les 12 et 13 juillet.

Ceci ne signifie pas pour autant une réponse négative. Les tergiversations du pouvoir algérien auraient plusieurs motifs.

Abdelaziz Belkhadem, chef du gouvernement, en avait annoncé la couleur lors d'une interview accordée récemment au quotidien Le Monde. Il évoquait alors le caractère « flou » du projet de l’Union dans sa formule actuelle, impliquant tous les autres pays européens.

Nicolas Sarkozy a en effet été contraint de revoir ses ambitions à la baisse, notamment sous la pression de l'Allemagne. Son idée initiale de création d'une véritable Union des pays riverains de la Grande Bleue s'est transformée en une nouvelle étape du processus moribond de Barcelone. 

L’Algérie est le seul pays arabe qui laisse ainsi planer le doute sur sa participation. L'Egypte est partante et pourrait même assurer la coprésidence "Sud" de l'organisation. Le Maroc, la Tunisie et Malte ont présenté leur candidature pour accueillir le siège de l’UPM. Seul Kadhafi a clairement rejeté le projet dans son ensemble.
 

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