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Union pour la Méditerranée : la présence d’Israël source de controverse

Sans surprise, la question de l’implication de l’Etat Hébreu dans le projet UPM suscite quelques remous au sein des pays arabes.les Algériens n’ont pas confirmé leur présence au sommet de l’UPM du 13 juillet à Paris. C’est la principale conclusion de la réunion des ministres des affaires étrangères du Forum méditerranéen (Formed), tenue vendredi 6 juin à Alger,
L’Algérie a notamment conditionné sa participation au projet d’Union pour la Méditerranée à des éclaircissements sur le rôle d’Israël dans l’UPM. « Parmi les points à clarifier, il y a les conséquences de la présence d'Israël au sein de l'UPM », demandée par les pays arabes, a déclaré Mourad Medelci, ministre algérien des Affaires Algériennes. «Ce n'est pas l'UPM qui doit faire la normalisation (des relations) entre Israël et les pays arabes, à laquelle n'était pas parvenu le processus de Barcelone », a-t-il également déclaré.
La question de l’implication de l’Etat Hébreu dans le projet est à ce stade un premier obstacle à la constitution de l’Union pour la Méditerranée. Véritable pomme de discorde entre les pays arabes et le chef de l’Etat Français. Pour l’heure, ce dernier semble vouloir minimiser la question, mettant en avant des prédispositions favorables des présidents Egyptien et Tunisien.
Nicolas Sarkozy effectuera une visite en Israël le 22 juin.
Il paraît avoir intégré l’idée d’une absence du président Bouteflika au sommet de Paris. «S’il devait en manquer un ou deux, eh bien, nous verrons bien », a-t-il dit, mardi, à Rome, lors d'une conférence de presse, en allusion aux absences annoncées de l’Algérie et de la Libye. « Mais ça n'empêchera pas le train d'avancer», a-t-il prévenu.

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