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Espagne : les négociations sur la réforme du marché du travail s' achèvent sans accord

Les négociations entre le gouvernement, les syndicats et les employeurs concernant la réforme du marché espagnol du travail ont pris fin jeudi matin sans accord.

A la sortie de la réunion, Byt Candido Mendez, leader du deuxième plus grand syndicat espagnol, l'UGT, a laissé la porte ouverte aux négociations.

M. Mendez a indiqué que les négociations continueraient vendredi, mais deviendraient bilatérales car l'Organisation des employeurs espagnols (CEOE) ne voulaient pas poursuivre les conversations à trois.

Le gouvernement a indiqué que les négociations sont la dernière chance d'atteindre un accord sur la réforme du marché du travail, essentielle pour revitaliser l'économie du pays et abaisser son taux de chômage.

Le Premier ministre José Luis Rodriguez Zapatero a promis que son gouvernement approuverait un plan de réforme du travail pendant une réunion du cabinet du 16 juin "avec ou sans accord" entre les différents secteurs sociaux.

Alors qu'elle tente de surmonter une récession qui dure depuis deux ans et un taux de chômage s'élevant à 20%, l'Espagne connaît un des systèmes de travail les plus protégés et les plus rigides d' Europe. Un licenciement abusif entraîne une compensation équivalente à 45 jours de salaires pour chaque année travaillée.

Avec la nouvelle réforme, les employeurs devront payer un salaire équivalent à 33 jours de travail pour chaque année passée dans l'entreprise. Cela signifie que les licenciements coûteront moins chers, révélant une fois de plus les changements drastiques adoptés par M. Zapatero dans les politique sociales sous pression des marchés financiers internationaux.

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