Union pour la Méditerranée : l’Espagne persiste et signe pour la candidature de Barcelone.
Barcelone est à nouveau candidate pour l’accueil du secrétariat de l’Union pour la Méditerranée (UPM). La capitale catalane avait déjà fait officiellement acte de candidature le 13 juillet dernier lors du sommet fondateur de l’UPM, à Paris.
Cette fois c’est la conférence des ambassadeurs d’Espagne, laquelle a rassemblé jeudi dernier à Madrid 130 diplomates, qui revient à la charge. Le ministre des Affaires étrangères a su trouver les mots qui conviennent pour faire la promotion de Barcelone. Il a évoqué une « cité idéale » pour « réanimer la coopération euro-méditerranéenne », mettant en avant « sa valeur symbolique et le double visage européen et méditerranéen ».
D’autres villes sont sur les rangs : Marseille, Bruxelles, La Valette, Rabat et Tunis. Barcelone présente effectivement de nombreux atouts et pas des moindres. Grande métroploe du Sud de la Méditerranée, fort bien équipée, carrefour d’échange entre les deux rives de la Grande bleue… Elle a tout pour séduire, sans compter qu’elle accueille déjà l’Institut européen de la Méditerranée (Imed).
Seul petit point noir : Barcelone rappelle le processus qui y a vu le jour en novembre 95 et qui n’a malheureusement pas beaucoup avancé.
Le nom de la ville qui accueillera le siège du secrétariat général de l’UPM sera connu le 3 novembre prochain à Marseille, lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE.
Dès lors, la cité phocéenne se met elle aussi à se rêver capitale de la Méditerranée.