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Yasmina Khadra enfin récompensé, par le Prix du Roman France Télévision

Yasmina Khadra a remporté le 7 novembre le Prix Roman France Télévision 2008 pour son roman "Ce que le jour doit à la nuit", paru en août chez Julliard. L’auteur de L’Attentat a remporté cette récompense au 4ème tour de scrutin à 13 voix contre 12 pour Jean-Marie Blas de Roblès pour Là où les tigres sont chez eux (Zulma).

Les six livres sélectionnés par un premier jury présidé par Olivier Barrot, et composé des animateurs et journalistes culturels de France 2, France 3, France 5 et RFO, ont été départagés par un jury de 25 téléspectateurs.

Après le succès des Hirondelles de Kaboul (2002), de L’Attentat (2005) et des Sirènes de Bagdad (2006), l’écrivain algérien revient à ses racines avec Ce que le jour doit à la nuit. Il quitte le Moyen-Orient pour l’Algérie et retrace la période de révolte fratricide dans une fresque romanesque de 1930 à nos jours. Dans ce roman, Khadra analyse la nature de la double culture franco-algérienne avec son talent de conteur.

Internationalement reconnue, l’œuvre de Yasmina Khadra est aujourd’hui traduite dans 34 pays. L’auteur a obtenu le Prix des Libraires 2006 avec L’Attentat. Son roman Les hirondelles de Kaboul a été consacré Meilleur roman de l’année aux États-Unis. Ses ouvrages intéressent également le cinéma. L’Attentat est en effet en cours d’adaptation à Hollywood tandis que Les Hirondelles de Kaboul devrait être réalisé en France.

Paru le 25 août, "Ce que le jour doit à la nuit" (Julliard) est l'un des rares romans français de la rentrée littéraire à avoir figuré parmi les meilleures ventes au cours des deux derniers mois. Il n'avait en revanche été mentionné dans aucune des sélections des principaux prix de l'automne.

Yasmina Khadra fait dans "Ce que le jour doit à la nuit" le portrait de l'Algérie coloniale déchirée entre communautés. L'écrivain, dont l'oeuvre est traduite dans de nombreuses langues, a obtenu ces dernières années plusieurs distinctions en France et à l'étranger. Son précédent roman, "L'attentat", a reçu le Prix des libraires en 2006.

Invité mercredi au Parlement européen où il a animé une conférence dans le cadre de la Semaine arabe, il a déclaré que «la culture est le seul territoire de partage qu’on a et où on peut prendre». Il déplorera la «mésentente» qui caractérise les intellectuels algériens, et surtout ceux qui vivent en France. «En France, certains de nos intellectuels se sont construits de fausses personnalités», a-t-il déploré.

Il s´est dit prêt à promouvoir la culture algérienne à Bruxelles, pour «construire de petites passerelles ou forcer quelques portes dérobées pour l´ouvrir à notre monde. Si c’est le cas, c’est une bonne initiative, si ce n’est qu’un folklore de passage, eh bien! je serais très déçu», a-t-il insisté.

Source : médias

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