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L’UE en quête d’un partenariat euro-africain pour la régulation des flux migratoires

Un mois après l'adoption par l'UE d'un pacte inspiré par la France, destiné à réguler les flux en fonction d’une immigration "choisie" et à durcir les conditions d’entrée, de séjour et d’asile, une conférence ministérielle euro-africaine a été organisée mardi à Paris. Objectif : associer les pays d'origine à la lutte contre l'immigration clandestine.

En amont de cette rencontre officielle, quelque 300 ONG du collectif "des ponts, pas des murs" qui avait organisé les 17 et 18 octobre à Paris un sommet "citoyen" sur les migrations, ont dénoncé "le caractère essentiellement sécuritaire et utilitariste des politiques migratoires" de l'UE.

Cette conférence de Paris est supposée définir les règles d’une coopération entre l’UE et les pays africains pour contenir les flux migratoires. Et ce, dans les limites imposées par la politique d’immigration choisie, bien entendu.

La France, selon l’AFP, qui assure jusqu'à la fin de l'année la présidence de l'UE "devrait faire la promotion des accords sur la gestion des flux migratoires signés avec le Congo, le Gabon et le Sénégal".

Quelque 80 délégations sont parties prenantes dans ce processus, dont les 27 Etats membres de l'UE et 27 pays africains: les 15 pays de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest), les 6 pays de la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire en Afrique Centrale), quatre pays de l'Union du Maghreb arabe (UMA - Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie- mais sans l'Algérie), l'Egypte et la République démocratique du Congo.

Une première conférence avait été tenue à Rabat en juillet 2006. Il était question de « partenariat étroit ». Les pays africains étant appelés à collaborer à la lutte contre l’immigration clandestine, à travers notamment des accords de réadmissions de clandestins, en échange d’aides au développement.

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