Marseille : le PCF propose des solutions pour sauver la construction navale
Le tribunal de commerce de Marseille a décidé en début de semaine la mise en liquidation judiciaire de l'Union navale de Marseille, entreprise employant 130 salariés, et qui constitue le dernier chantier de réparation navale sur la façade méditerranéenne française.
Venue soutenir les salariés, Marie George Buffet, secrétaire national du Parti communiste français (PCF), a proposé vendredi la création d'un groupement d'intérêt économique (GIE) sous contrôle public pour sauver cette entreprise et lui permettre de reprendre son activité en attendant l'arrivée d'un éventuel repreneur.
Ce GIE pourrait associer le port, l'État et les collectivités, selon Marie George Buffet. « Lundi matin, le conseil de surveillance (du Port autonome, ndlr) doit prendre possession sur cette proposition », a-t-elle souhaité, sachant qu'une réunion exceptionnelle de cette instance est prévue pour examiner la situation générale du port après la mise en liquidation de cette entreprise et les nombreux autres mouvements qui bloquent l'activité.
« Je lance un appel à l'ensemble des élus, il faut d'urgence organiser une table ronde », a déclaré Marie George Buffet, se faisant ainsi le porte-parole des salariés de l'Union navale de Marseille et du syndicat CGT du port, qui appellent à une telle mobilisation depuis déjà quelques jours.