France: ouverture du procès de l'affaire Clearstream, Dominique de Villepin à l'offensive
Le procès de l'affaire Clearstream s'est ouvert lundi dans l'après-di devant la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris, avec notamment sur le banc des accusés l'ancien Premier ministre français Dominique de Villepin.
Ce dernier est passé à l'offensive avant l'ouverture du procè. "Je suis ici par la volonté d'un homme, je suis ici par l'acharnement d'un homme, Nicolas Sarkozy, qui est aussi président de la République française. J'en sortirai libre et blanchi au nom du peuple français",, a-t-il déclaré sur un ton solennel, entouré de sa famille.
Selon des sources judiciaires, le procès doit durer un mois pour juger cette affaire qui a débuté en 2004 avec des faux listings des comptes de la chambre de compensation luxembourgeoise Clearstream dans lesquels se trouve notamment le nom de Nicolas Sarkozy.
Le procès doit déterminer le rôle joué dans cette affaire par l'ancien premier ministre accusé d'avoir participé à un complot visant à porter ateinte à Nicolas Sarkozy.
Devant le tribunal, l'ancien Premier ministre français doit répondre aux questions de l'avocat de Nicolas Sarkozy, principale partie civile.
M. de Villepin s'est installé sur le banc des prévenus, aux côtés de l'ancien trader Imad Lahoud, de l'ancien vice-président d'EADS Jean-Louis Gergorin, du journaliste Denis Robert et l'ex- auditeur d'Arthur Andersen Florian Bourges.
Les médias français considèrent que ce procès constitue "un duel". Il s'agit "d'une guerre fratricide, à droite, entre l'actuel président et celui qui rêve encore d'un destin d'homme d'Etat qui va se rejouer à la barre", a-t-on écrit.