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France : ouverture d’un procès pour trafic d’armes présumé vers l’Angola entre 1993 et 1998.

Le feuilleton promet. Durant près de cinq mois quelque 42 prévenus, et du beau monde, vont défiler devant le tribunal correctionnel de Paris. Les juges auront à démêler un écheveau de faits et de responsabilités des uns et des autres dans ce qui est considéré comme un trafic d’armes vers l’Angola, entre 1993 et 1998.

Dans le lot des personnalités les plus connues, figure en tête l’ancien ministre de l’Intérieur Charles Pasqua. Le nom de Jean-Christophe Mitterrand, fils de l’ex-président de la république, est également évoqué, ainsi que celui de l’homme d’affaire Pierre Falcone et de l’écrivain Jacques Attali, qui fut conseiller spécial de François Mitterrand.

Comme on peut bien s’en douter, le dossier est volumineux et compliqué, riches d’indices de toute nature. Le tout pesant environ 790 dollars, une somme drainée en contrepartie d’armes livrés dans un contexte de guerre civile en Angola.

En 1993, le chef d’état José Eduardo Dos Santos qui est alors confronté aux rebelles de l’Unita cherche à obtenir des armes. Officiellement la France n’est pas disposée de lui en fournir.

Un homme d’affaire entre scène, Pierre Falconne, qui se va se charger de solutionner ce problème d’approvisionnement.

On parle de contrats concluent en grande partie dans l’ancien bloc soviétique, portant sur 420 chars, 150.000 obus, 170.000 mines anti-personnel, 12 hélicoptères, six navires de guerre... Le tout livré dans des conditions pour le moins troubles impliquant des intermédiaires et des sociétés-écran, multipliant commissions et pot-de-vin…

Un imbroglio dont le dénouement va sûrement faire couler beaucoup d’encre.

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