Incendie aux portes de Marseille: plus d'un millier d'hectares de garrigue détruit

L’incendie qui s’est déclaré aux portes de Marseille dans l’après-midi de mercredi est circonscrit, selon les sapeurs pompiers. La persistance d’un vent relativement fort continue à susciter beaucoup d’inquiétude. Plus d’un millier d’hectares de garrigue sont partis en fumée. François Fillon, premier ministre, était attendu dans la journée pour constater les dégâts.

Une maison, cinq cabanons et une bergerie ancienne ont été détruits par les flammes.Trois marins-pompiers, trois policiers et un civil ont été intoxiqués par les fumées mais il n’y a pas de victime gravement atteinte,

Plusieurs habitations ont été évacuées, notamment dans le quartier des Trois-Ponts, au sud-est de la ville. Quelque 120 pensionnaires d’une maison de retraite du quartier de La Panouse (sud) ont également quitté les lieux, tandis que 90 personnes ont fui un centre pour handicapés dans leurs propres bus   

Les canadairs sont entrés en action en renfort aux équipes à terre qui ont réussi à circonscrire l’incendie. Les sapeurs tentent à présent de finir d’éteindre le feu en veillant à ce qu’il ne reprenne pas à la faveur du vent qui ne faiblit pas sur la zone.   

Le feu a été provoqué par des balles traçantes de militaires qui s’entraînaient dans un camp situé dans le secteur. Un geste "imbécile, inadmissible et scandaleux" a jugé Michel Sappin, préfet des Bouches-du-Rhône.

Pour sa part, José Allegrini, maire adjoint chargé de la sécurité civile et délégué aux affaires militaires, a déclaré sur France Info que la réglementation "interdit les tirs à balles traçantes dans la zone méditerranéenne pendant la période estivale, justement pour éviter ce genre de conséquences".