Fin de la visite en France du président libanais qui affiche son optimisme
Le général Michel Sleimane, chef de l'État libanais, achève une visite de trois jours en France et se dit confiant et optimiste quant au proche avenir politique dans son pays.
Le président libanais s'est notamment exprimé au sujet du scrutin législatif du 7 juin prochain, estimant que celui-ci permettra à ses compatriotes de s'exprimer « pour une démocratie unique au Moyen-Orient ». Selon lui cette étape marquera le « début d'un processus de réforme ».
S'agissant de la question sensible du désarmement du Hezbollah, accusé par la majorité hostile à la Syrie de créer un « État dans l'État », M. Sleimane a indiqué qu'au Liban « on ne parle pas de désarmement » mais de « remise des armes».
Aux yeux du président libanais le Hezbollah incarne « la résistance libanaise », car « Il a joué un rôle pour protéger le Liban quand l'État était absent».
La France serait disposée à envoyer des observateurs pour superviser les élections, selon le président. Ce dernier a d'ailleurs invité son homologue, Nicolas Sarkozy, pour une visite d'État « le plus rapidement possible » et se dit satisfait du soutien de Paris « à la souveraineté et à la stabilité du Liban ».
Le prochain scrutin mettra face à face la coalition dite du « 14 mars », majoritaire dans l'actuel Parlement et soutenue par les pays occidentaux, et le Hezbollah appuyé par Damas et Téhéran.