France: Pas de nouvelles des otages français enlevés au Niger
Aucune revendication ni demande de rançon n'est parvenue aux autorités françaises après l' enlèvement de cinq ressortissants français dans le nord du Niger, a indiqué vendredi le ministère français des Affaires étrangères.
« Nous n'avons reçu ni pris connaissance d'aucune revendication ou demande de rançon », a confirmé le porte-parole du ministère Bernard Valero lors d'un point de presse régulier.
Sept personnes dont un employé du groupe nucléaire français Areva et son épouse ainsi que cinq personnes travaillant pour la filiale du groupe française de construction Vinci, ont été enlevés mercredi soir dans la région d'Arlit au Niger. Parmi eux, cinq Français, un Togolais et un Malgache.
« La piste Aqmi (Al-Qaïda au Magreb islamique) est une hypothèse vraisemblable mais nous ne pouvons tirer des conclusions définitives », a ajouté le porte-parole, qui assure une pleine mobilisation des autorités françaises et nigériennes pour libérer ces otages.
L'exécution à la fin du mois de juillet dernier d'un otage français, Michel Germaneau, détenu dans le désert malien depuis le 19 avril, avait été revendiquée par l'Aqmi « en représailles d'une opération menée par les forces française et mauritanienne.