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France : la droite parlementaire majoritaire valide la fin de la retraite à 60 ans

Sans surprise, la droite majoritaire à l’Assemblée a adopté la réforme des retraites, mercredi 15 septembre, par 329 voix pour, et 233 voix contre, validant ainsi le report de l'âge de départ de 60 à 62 ans. Le Sénat doit désormais examiner le texte à partir du 1er octobre.

 

Les groupes UMP, à l'exception des partisans de l'ancien premier ministre Dominique de Villepin qui se sont abstenus, et Nouveau Centre (NC) ont voté pour. Les groupes PS et de la Gauche démocrate et républicaine (GDR, PC et Verts) ont voté contre.

Après le vote du Sénat, une commission mixte paritaire (CMP) Assemblée-Sénat sera convoquée pour mettre au point un texte commun aux deux assemblées qui sera soumis aux députés et sénateurs pour son adoption définitive.

L'examen du texte par les députés a eu lieu dans un climat particulièrement houleux. Les syndicats avaient mobilisé face au Palais-Bourbon, place de la Concorde.

L'opposition a tenté de retarder l’adoption du texte en s’appuyant sur un article du règlement de l’Asemblée qui permet à chaque député d'obtenir cinq minutes d'explication de vote.

Cette attitude, qualifiée « d’obstruction » a conduit le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP) à suspendre une séance menée au pas de charge.

Le groupe socialiste à l'Assemblée nationale a aussitôt réagit en demandant sa démission du poste de président de l'institution. « Le président de l'Assemblée nationale s'est rendu coupable ce matin de forfaiture », dénonce un communiqué.

La première secrétaire du PS, Martine Aubry, est intervenu pour demander « solennellement » à Bernard Accoyer de reprendre la séance.

« On s'assied sur tous les contre-pouvoirs, les médias, le Parlement, l'opposition. Ce n'est pas possible », a-t-elle dit, avant déploré.

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