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Le processus de Barcelone élargi à une nouvelle alliance Nord-Sud

La nouvelle alliance Nord-Sud remplacera le processus de Barcelone, partenariat euro-méditerranéen créé en 1995, et s'attellera à une série de projets concrets dans les secteurs de l'énergie, de l'eau, de l'éducation et des PME entre autres.

 Les problèmes rencontrés par le processus de Barcelone entravaient aussi les pas de la jeune UPM. Il s'agissait en particulier des difficultés liées au conflit israélo-palestinien.

Israël s'était opposé aux efforts de la Ligue arabe pour s'assurer un rôle actif dans l'UPM, faisant valoir qu'elle était trop politisée et chercherait à faire capoter les projets de coopération avec l'Etat juif.

Pour finir, les Israéliens ont accepté que la Ligue arabe participe "à tous les niveaux" d'activité de l'UPM en échange de l'octroi à l'Etat juif d'un rôle important dans l'administration de l'Union.

De nombreux Etats d'Europe du Nord, Allemagne en tête, considèrent l'UPM avec scepticisme et y voient une tentative de la France pour élargir son influence sur la zone méditerranéenne aux dépens de ses partenaires de l'UE.

La France s'était initialement montrée favorable à ce que le secrétariat de l'UPM soit installé à Tunis, mais des voix se sont élevées contre ce choix en faisant valoir que la situation en Tunisie sur le plan des droits de l'homme ne faisait pas de ce pays le meilleur candidat pour accueillir le siège de l'UPM.

Selon un diplomate du Proche-Orient qui a requis l'anonymat, certains Etats arabes se sont aussi opposés au choix de la Tunisie parce qu'il aurait impliqué des visites régulières de délégations israéliennes dans ce pays.

L'Espagne a trouvé une issue en proposant d'accueillir l'administration de l'UPM dans une ancienne résidence royale de Barcelone. La France espère la voir fonctionner avant la fin de l'année.

Quatre des projets envisagés ont déjà démarré, notamment des travaux de dépollution de la Méditerranée et un programme de protection civile visant à lutter contre les catastrophes naturelles.

L'UE a consacré 27,7 millions d'euros à ces programmes depuis juillet et a dégagé 32 millions pour l'an prochain. Les autorités françaises espèrent obtenir une importante contribution du secteur privé pour renforcer les moyens financiers de l'UPM.

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