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Le gouvernement grec annonce un vaste plan d’austérité

Le Premier ministre grec Georges Papandréou a annoncé vendredi, devant le Parlement, le lancement prochain d’un vaste plan de sauvetage de l’économie frappée par une grave récession.

C'est la contrepartie du plan de sauvetage de 45 milliards d'euros de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) dont la finalisation paraît imminente.

"Les mesures que nous devons prendre, qui sont des mesures d'économie, sont nécessaires pour la protection de notre pays", a déclaré Georges Papandréou.

"Pour notre survie, notre avenir, pour que nous puissions nous tenir fermement sur nos jambes", a-t-il ajouté.

"Il est de notre devoir patriotique de les mettre en oeuvre, quelque soit le coût politique, qui est infime à côté du coût de l'inaction et de l'indécision nationales", a-t-il prévenu.

Athènes a demandé il y a une semaine l'activation du plan de soutien promis par l'UE et le FMI qui lui fournirait 45 milliards d'euros de prêts cette année et, selon certaines informations, jusqu'à 120 milliards sur trois ans.

Les négociations entre la Grèce, l'UE et le FMI sur les mesures supplémentaires requises pour la mise en oeuvre du plan devraient être bouclées ce week-end.

Les économies exigées seraient de l'ordre de 25 milliards d'euros sur deux ans. Cet effort inédit au sein de la zone euro permettrait à la Grèce de ramener son déficit public d'environ 14% du PIB en 2009 aux alentours de 4% fin 2011.

Le FMI aurait par ailleurs demandé à Athènes de relever la fiscalité sur la consommation, de supprimer les primes équivalant à un 13e et un 14e mois de salaires dans le secteur public et d'accepter un gel des salaires sur trois ans.

Le ministre des Affaires sociales, Andreas Loverdos, a évoqué pour sa part en outre une réforme radicale des retraites. Dans un entretien au « Financial Times », il indique que l'âge moyen de la retraite passerait de 53 ans à 67 ans.

Les organisations syndicales, qui préparent le défilé du 1er mai et, surtout, la grève générale du 5 mai, annoncent qu’elle sont plus que jamais mobilisée contre les coupes salariales exigées.

«Nous devons faire face à un nivellement sans précédent depuis l'après-guerre non seulement des salaires mais aussi de tous les droits sociaux et du travail», a déclaré le président la fédération de la fonction publique.

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