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Grèce: les partis politiques secoués par les affaires

Selon lepetitjournal.com, l’affaire Siemens n’en finit pas de faire des dégâts dans les rangs des partis politiques grecs. Après avoir touché le parti du Premier ministre, Nouvelle Démocratie, voila que le PASOK - déjà en crise avec l’exclusion de l'ancien Premier ministre Costas Simitis - connaît à son tour un véritable séisme

Théodore Tsoukatos, haut cadre du Parti socialiste et ami de Simitis (oh surprise !), a avoué avoir reçu un million de marks de la part de la firme allemande Siemens pour financer la campagne électorale du parti à la veille des Jeux olympiques d'Athènes en 2004. L’argent aurait été versé en plusieurs fois sur un compte bancaire à l'étranger.

M. Tsoukatos précise s'être adressé à l'une de ses connaissances pour ce transfert d'argent, et que les 420.000 euros (un million de DM) sont parvenus très rapidement dans les caisses du parti, sans que lui-même ne s'en soit aucunement occupé. Pour sa défense, M. Tsoukatos nie catégoriquement avoir géré des fonds pour le PASOK et avertit que "toute implication de mon nom qui présumerait que j'ai tiré avantage (de cette affaire) m'entraînerait à faire recours à mes droits légaux". M. Tsoukatos a été aussitôt radié du PASOK.

En réponse à la déposition de M. Trouskatos, un ancien cadre des finances du PASOK, Spyros Avgérinos, directeur à l'époque des faits du personnel au PASOK et membre de la commission des Finances du parti, a cherché à apporter un démenti en soutenant qu'il est impossible que "même une seule drachme [ne puisse entrer dans les caisses] au PASOK sans qu'il le sache". "Il est exclu qu'une telle somme ait été perçue par le PASOK en une seule fois, et encore plus qu'elle provienne d'une société, d'un chèque ou d'un compte bancaire", a soutenu M. Avgérinos.

Dans un tel contexte, le président du PASOK, Georgios Papandréou, a déclaré vouloir continuer "à lutter pour une politique libre de toute tutelle qui sortira le pays retenu en otage des intérêts économiques et politiques" et a affirmé que "tout doit apparaître au grand jour et que le PASOK n'a rien à craindre". Il s'est également adressé à M. Caramanlis et au gouvernement pour les accuser de ne pas oser traiter en plein jour toutes les questions litigieuses telles que le scandale Siemens, les écoutes téléphoniques, ou la vente d’OTE.

Il a en outre exigé l'acceptation immédiate de sa proposition pour la mise en place d'une commission d'enquête sur l'affaire Siemens ainsi que pour la lutte contre la corruption.
Source : A.G et ANA (www.lepetitjournal.com/athenes.html) mardi 25 juin 2008

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