Le gouvernement de Sylvio Berlusconi veut briser le droit de grève dans les transports
Les ministres italiens ont adopté des mesures autorisant l'appel à la grève aux seuls syndicats représentant au moins 50 % des salariés dans un secteur donné. Les petits syndicats devront quant à eux recevoir le soutien d'au moins 30 % des salariés d'une branche pour pouvoir seulement manifester.,
Sylvio Berlusconi serait même disposé à introduire une forme de grève plutôt originale, sans arrêt de travail et où les salariés renonceraient à leur salaire au profit d'une organisation caritative.
Le gouvernement italien avance comme argument les perturbations du trafic routier aérien et ferroviaire. Plus de 520 grèves qualifiées de «sauvages» ont été recensées en 2008, selon les chiffres officiels.
La batterie de mesures à toutes les chances d'être approuvée par le parlement italien où Sylvio Berlusconi dispose d'une large majorité.