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Italie : les hommes politiques condamnent l'agression contre le Premier ministre

Les hommes politiques italiens ont condamné dimanche l'agression perpétrée contre le Premier ministre italien Silvio Berlusconi, ont rapporté les médias locaux. "J'exprime la condamnation la plus ferme vis-à-vis de l'acte d'agression grave et téméraire dont a été victime le Premier ministre à qui j'exprime ma solidarité personnelle", a déclaré le président italien Giorgio Napolitano, cité par l'agence de presse italienne ANSA.  M. Napolitano a par ailleurs lancé "un appel clair et renouvelé pour que tout conflit politique et tout cadre institutionnel reste dans les limites du contrôle responsable et de la confrontation civile, afin de prévenir et de supprimer toute impulsion et spirale de violence".

"C'est une mauvaise journée pour l'Italie et toutes les forces politiques ont le devoir de garantir que le pays ne connaîtra pas à nouveau des années de violence", a indiqué le président de la Chambre des députés Gianfranco Fini, joint par téléphone par la la chaîne de télévision italienne TGI.

M. Fini a considéré l'agression contre le Premier ministre comme "un acte de violence qui ne peut être justifié".

Le ministre de la Défense Ignazio La Russa, qui était aux côtés de M. Berlusconi lors de l'agression, a estimé qu'elle était due à la "haine". Selon lui, les manifestations organisées auparavant par l'opposition à l'encontre du Premier ministre ont suscité la haine.

"C'est une honte qui doit être fermement condamnée", a déclaré Pier Luigi Bersani, secrétaire du Parti démocratique, le plus important parti d'opposition italien.

Le chef du gouvernement italien a été hospitalisé dimanche soir après avoir été frappé au visage à la fin d'un meeting électoral sur la principale place de Milan (nord), et l'agresseur présumé, un homme nommé Massimo Tartaglia, et âgé de 42 ans, a été immédiatement arrêté.

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