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Maroc: la corruption et la bureaucratie freinent le transfert d'argent des émigrés

Les sommes que les immigrés marocains envoient aux pays sont à la hausse. Les derniers chiffres donnent quelque 5,7 milliards de dollars pour la seule année 2007, ce qui place le Maroc en deuxième position derrière l’Egypte.

Les autorités marocaines s’organisent pour « encadrer » ces transferts. Elles viennent de conclure un accord autorisant ces opérations par le biais des dispositifs électroniques, notamment ceux développés par l’Union Postale Universelle (UPU).

Ceci au même titre que les opérateurs postaux d'Egypte, de Jordanie, du Qatar, de Syrie, de Tunisie, des Emirats Arabes Unis et du Yémen. 

"L'Union Postale a tenté d'améliorer l'accès des populations rurales à des services de transferts d'argent sûrs et fiables par le biais de canaux formels, plutôt que par des méthodes informelles traditionnelles", explique-t-on.

Les mêmes autorités se démènent, à juste titre, pour faire en sorte que ces transferts contribuent au développement économique. On évoque "la promotion des investissements et la mobilisation des compétences".

Le fait est que les immigrés restent peu satisfaits des conditions d’investissements. "les immigrés qui veulent investir dans leur pays sont confrontés à plusieurs obstacles, dont la bureaucratie et la corruption », dénoncent l’un d’entre eux, questionné par Magharebia.

Les autorités projettent le lancement d’une étude sur ce thème, afin de prendre la juste mesure de ces obstacles. Sans doute est-ce effectivement nécessaire.

 

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