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Sous-médication au Maroc, malgré une production nationale en croissance

Le 29 maii dernier, s’est tenu la 2ème assise à Casablanca, de l’Association Marocaine de l’Industrie Pharmaceutique (AMIP). Bilan: triste constat malgré une croissance importante de la production nationale pharmaceutique, "20% des Marocains ont accès au médicaments",  regrette Mr Sedrati, Président de (AMIP) ,

Pourtant 35 laboratoires réunissent leurs efforts pour pouvoir couvrir la production nationale dans le domaine  pharmaceutique, mais ils n’y arrivent qu’à 70 % .L’objectif n’étant pas atteint, l’axe de développement de ce secteur trouvera  certainement la solution à travers la formation, selon la Ministre de la Santé, Yasmina BADDOU.

C’est le nouveau cheval de bataille des professionnels et institutionnels du secteur. Mais est-ce réellement la réponse à un problème sociale récurrent ? Pourquoi les Marocains n’ont-ils pas accès facilement aux médicament ? Comment aplanir ces barrières "sociales" pour combler ce manque dans un domaine aussi important et vital? Les avis sont partagés.

"La majorité des pharmacies se dirigent vers les officines, plutôt que l’industrie du médicaments. Quant aux techniciens, ce sont des généralistes qu’il nous faut former pendant encore deux ou trois années dans notre secteur", fait remarquer Omar TAZI, président d’honneur de l’AMIP.

La faculté de Médecine et de Pharmacie de Rabat, le Ministère de la Santé, l’ANAPEC et l’OFPPT, ont profité de l’évènement pour concrétiser la signature de quatre conventions dans le cadre de la formation.

Cette dernière est perçue, par les industriels, comme étant un levier de vitesse majeure pour le développement du secteur de l’Industrie pharmaceutique. En effet, ils sont convaincus qu’en facilitant les formations et notamment les spécialisations, cela contribuera à l’ouverture et au soutien du marché du travail dans le domaine pharmaceutique : plus de débouchés et d’expertise.

Du côté de l’AMIP, le problème est tout autre. La sécurité sociale est la seule responsable à payer les frais de ce constat alarmant. D’après eux, il faudrait miser sur l’élargissement de la couverture sociale obligatoire : l’entrée en vigueur du Régime d’Assurance Maladie pour les Economiquement Démunis (RAMED) est déjà un bon début.

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