L'économie française a établi des records en 2009 (PAPIER D'ANGLE 2)
"Cette hausse de l'endettement reflète essentiellement les conséquences de la crise et de la mobilisation des finances publiques pour relancer la croissance", ont rappelé les deux ministres.
Le nombre de mises en chantier de logements neufs en France de décembre 2009 à février 2010 est retombé au niveau de février 1999, et celui de permis de construire au niveau de juillet 2003, selon les chiffres du ministère de l'Ecologie.
Une performance quand-même remarquable
Au quatrième trimestre 2009, le PIB de la France a progressé de 0,6% par rapport au trimestre précédent. Il s'agissait d'une performance déjà meilleure que celles de la plupart des partenaires européens de l'Hexagone.
Pour Mme Lagarde et M. Baroin, la stratégie de relance économique, adopté par le gouvernement Sarkozy, a "porté ses fruits" puisque l'économie française a relativement mieux résisté à la crise financière et économique que ses voisins avec un recul du PIB de -2,2% en 2009 contre -4,0% en moyenne dans la zone euro.
En 2010, le gouvernement français table sur une croissance de 1,4%. Une mission qui ne semble pas facile.
La semaine dernière, l'INSEE a prévu une croissance de 0,2% au premier trimestre et de 0,3% au deuxième en raison de la chute de la consommation des ménages, causée par le faible gain de pouvoir d'achat du public et l'instabilité du marché de l'emploi.
Mais pour réaliser l'objectif de 1,4%, le PIB français doit s'accroître de 0,5% à 0,6% sur chacun des deux derniers trimestre de 2010.
Aux yeux du directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, la reprise économique en Europe sera lente.
La "reprise lente induira en Europe une croissance réelle d'environ un pour cent, 1,5%, peut-être un peu plus mais pas beaucoup plus, ce qui n'est pas assez", a poursuivi M. Strauss-Kahn, dans un discours prononcé devant les étudiants de l'Ecole d'économie de Varsovie.