Congo: +deuil national de trois jours en mémoire des victimes de la catastrophe ferroviaire
Le gouvernement du Congo s'est réuni mardi après midi en conseil des ministres extraordinaire consacré à la catastrophe ferroviaire survenu le lundi soir dans le canton de Tchitondi- Yanga, à environ 60 km de Pointe Noire.
Il a décidé d'observer, à compter de samedi, un deuil national de trois jours jusqu'à lundi 28 juin, date prévue pour l'inhumation des victimes de cet accident, a précisé le compte rendu dudit conseil des ministres.
Le gouvernement congolais qui a également passé en revue le crash de l'aéronef de type Casa C212 survenu samedi dans le département de la Sangha, à la frontière du Cameroun où onze personnalités étrangères ont péri, a confirmé le bilan provisoire d'environ 50 morts pour 400 blessés dont 15 graves.
Il a décidé d'observer à compter de samedi, sur tout l'étendu du territoire national, un deuil national de trois jours jusqu'à la date du 28 juin prévue pour l'inhumation des victimes de cette catastrophe.
"Face à ces deux accidents, le président de la République en a appelé à une solidarité nationale et à une responsabilité du gouvernement pour organiser ces obsèques, prendre en charge ses blessés et soutenir les familles éprouvées", à précisé le ministre de la communication ayant lu le compte rendu.
"Sous l'autorité du président de la République, le gouvernement a décrété un deuil national de trois jours du samedi 26 au lundi 28 juin. Les obsèques nationales auront lieu à Pointe Noire", a-t- il poursuivi sans précisé l'autorité qui les présiderait.
En attendant les vraies causes de ce drame, l'hypothèse d'excès de vitesse reste la plus sûre, à en croire des témoignages de personnes présentes au lieu du drame.
Principale voie reliant Brazzaville et la ville côtière (Pointe Noire), le Chemin de fer Congo a connu le plus pire drame des catastrophes avec la collusion à Mvoungouti (à environ 75 km de la ville océane) en septembre 1991, du train minéralier de la société gabonaise Comilog (Compagnie minière de l'Ogoué) avec un train passagers.
Le chemin de fer long de 510 km a souffert, entre 1998 et 2003, des exactions des ex-miliciens ninjas qui ont saccagé ses installations. Cette structure devenue vétuste peine encore à se remettre en état.
Grâce aux financements du gouvernement, le CFCO s'est doté d'un programme de réhabilitation de sa voie en vue d'atteindre, d'ici 2012, le niveau des années 80.