Grippe A/H1N1 : un vaccin sous forme de vaporisateur nasal distribué aux Etats-Unis dès octobre

Le premier lot de vaccins anti-grippe A/H1N1 sera commercialisé aux Etats-Unis sous forme de vaporisateur nasal d'ici une dizaine de jours, ont annoncé vendredi des responsables des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

Quelque 3,4 millions de doses de vaporisateurs nasaux appelés FluMist seront distribuées au cours de la première semaine du mois d'octobre, a révélé le Dr Jay Butler, chef de la cellule des CDC chargée du vaccin anti-grippe A/H1N1, lors d'une conférence de presse.

"Initialement, nous prévoyons que 3,4 millions de doses de vaccin seront disponibles", a déclaré M. Butler, ajoutant que la quantité de vaccins disponibles augmenterait progressivement le mois prochain, avec la possibilité de passer à environ 20 millions de doses par semaine.

Le spécialiste n'a pas recommandé FluMist aux personnes vulnérables à de sérieuses complications susceptibles d'être causées par le virus A/H1N1. Ces groupes à risque comprennent les femmes enceintes, les enfants de moins de deux ans, ainsi que les asthmatiques et les personnes souffrant de maladies respiratoires chroniques.

195 millions de doses de vaccins

FluMist ne peut être utilisé que par les personnes âgées de deux à 49 ans, selon le Dr Butler.

Ce vaccin sous forme de vaporisateur nasal a été mis au point par le laboratoire MedImmune, basé dans le Maryland (est des Etats-Unis), et qui est l'une des filiales du groupe AstraZeneca PLC. Par ailleurs, quatre autres sociétés produisent également des vaccins anti-grippe A/H1N1 pour les Etats-Unis.

Selon les CDC, un total de 195 millions de doses de vaccins anti-grippe A/H1N1 a été commandé par les autorités fédérales à ces cinq sociétés.

Aux Etats-Unis, les premiers cas de personnes infectées par le virus A/H1N1 ont été confirmés fin avril. Depuis lors, 555 cas mortels dus au virus de la nouvelle grippe ont été enregistrés dans le pays jusqu'en août, sans compter les 8.842 malades hospitalisés en raison de leur contamination par le virus.