sfy39587stp17
Aller au contenu principal

Belgique : les indépendantistes font une percée et ouvrent une ère d’incertitude

Selon les résultats officiels, portant sur 96,5% des bulletins dépouillés, les indépendantistes obtiennent 28,3% des voix en Flandre, loin devant les chrétiens-démocrates de l'actuel Premier ministre Yves Leterme (17,5% des suffrages).

Bart De Wever, président de la NV-A (Nouvelle Alliance flamande), devrait jouer un rôle décisif dans la formation du prochain gouvernement belge.

Selon Marc Swyngedouw, professeur de sociologie politique à l'université de Louvain, cité par Le Parisien « les médias flamands ont largement favorisé son ascension. Si l'on compare, sur les premières années de sa carrière, son niveau de notoriété au temps qui lui était consacré à la télévision, il y a un déséquilibre énorme. »

« Il joue toujours sur la corde fine entre populisme et extrême droite. Si on lit ses discours, on retrouve des mots à la limite du courant autoritaire, mais il n'est pas ouvertement raciste. », ajoute-t-il, au sujet de l’une des déclarations du président de la NV-A, en 2007, accusant la communauté juive d'"instrumentaliser" l'Holocauste.

En additionnant les voix de la N-VA, du parti d'extrême droite Vlaams Belang (12,7%) et d'un parti populiste -la Liste De Decker créditée de 3,7%-, les partis prônant d'une manière ou d'une autre l'indépendance de la Flandre représentent près de 45% de l'électorat flamand. Or la Flandre compte 60% de la population belge.

Les tractations ont débuté dès dimanche. Les socialistes, arrivés largement en tête en Wallonie et à Bruxelles, ont tendu la main aux Flamands en vue d'entamer des discussions

sfy39587stp16