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Deux mois après le séisme, les Haïtiens toujours sinistrés

Fatima Gran Petion, mère de six enfants, dort en plein air avec des centaines d'autres familles.

Son plus jeune enfant Leyla, née il y a à peine deux mois, a déjà expérimenté une existence de misère.

Fatima est l'une des nombreux sinistrés dans des abris temporaires érigés sur l'avenue Delma 33, dans la ville frontalière dominicaine de Jimani, deux mois après le violent séisme d'une magnitude de 7,3 qui a fait plus de 200.000 morts et 1,2 million de sans-abris.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et l'ancien président américain, Bill Clinton, ont appelé la communauté internationale à engager une collecte de 1,44 milliard de dollars américains destinée aux aides humanitaires et à la reconstruction du pays.

Malgré l'afflux des aides humanitaires du monde entier, plus d'un million de Haïtiens peinent toujours à voir satisfaits leurs besoins de première nécessité.

La faim, l'épuisement, et la pénurie d'argent ont plongé les Haïtiens dans un abîme d'horreurs et de désespoirs.

La chaîne permettant de procurer des aides aux Haïtiens a dysfonctionné.

Jimani, un important transit à huit kms de Haïti, est devenu un goulot d'étranglement.

Deux mois après la tragédie, le commerce à Jimani a toujours du mal à se remettre sur les rails.

Mercredi, des convois de camions remplis de marchandises vers Haïti s'alignaient à la frontière, passant des heures pour le dédouanement, tandis que le service de santé publique a procédé à la vaccination de ceux qui voulaient entrer en Haïti, en prévision d'une déclaration épidémique.

En outre, les troupes ont intensifié l'examen aux points de contrôle à la frontière, interdisant le passage en Haïti et en République dominicaine aux personnes sans-papiers.

Seules certaines ONG sont autorisées à emprunter la voie express pour entrer en Haïti.

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