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La Belgique hantée par le spectre de la rupture

Les Belges sont appelés aux urnes ce dimanche 13 juin, pour élire 150 députés et 40 sénateurs. La campagne a été marquée par de nombreux débats autour de l’avenir du pays en tant qu’Etat unitaire.

Les sondages placent en tête la Nouvelle alliance flamande (NVA), un parti qui prône la disparition de l'Etat unitaire, loin devant le parti chrétien démocrate CD&V.

Son leader, Bart De Wever, devra alors gérer un Etat fédéral dont il ne veut pas et qu’il souhaite voir se dissoudre sous la pression de nouvelles délégations de pouvoirs à la Flandre et à la Wallonie, ainsi qu'à l'Union européenne.

Du côté francophone, les sondages ont anoncé une victoire du Parti socialiste, crédité d'un tiers des voix. Son président, Elio Di Rupo pourrait, lui aussi, prétendre à devenir premier ministre. Il emmènera alors vraisemblablement le « front francophone » vers la négociation d’une nouvelle réforme institutionnelle.

La presse a largement commenté l'enjeu de ces élections : « Les Belges jouent leur avenir » titre La Libre Belgique, « Elire une nouvelle Belgique », pronostic pour sa part Le Soir, « Tout le monde a peur de Bart De Wever », constate le quotidien néerlandophone de gauche.

Le vote est obligatoire en Belgique. Les premiers chiffres annoncent une participation très appréciable, de l’ordre de 30% environ, dès la fin de la matinée.

Certains analystes prédisent par ailleurs que dans un tel contexte politique,  la Belgique pourrait être à son tour ciblée par les marchés financiers.

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