sfy39587stp17
Aller au contenu principal

Le Burkina Faso commémore la Journée mondiale de la liberté de la presse

A l'instar des autres pays de la communauté internationale, le Burkina a célébré, lundi à Ouagadougou, la Journée mondiale de la liberté de la presse sous le thème "Contribution de la presse burkinabé au développement politique et économique du pays en 50 ans".

Au-delà du thème "Liberté d'informer, droit de savoir" de l'UNESCO, le comité de pilotage du Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) a choisi de faire un bilan de l'évolution de la presse burkinabé depuis l'indépendance.

C'est dans cette optique que le CNP-NZ a placé cette 18e Journée sous l'axe du cinquantenaire de la presse burkinabé à travers un panel pour promouvoir la liberté d'information, rappeler ses principes fondamentaux et rendre hommage à tous les journalistes qui ont perdu la vie dans l'exercice de leur fonction.

"Cette presse est née précisément sur les traces de notre nouvelle indépendance en 1960. Il a eu des pionniers qui ont fait ce qu'ils pouvaient avec les moyens du bord et qui ont ensuite transmis le témoin à de jeunes générations qui ont le mérite d'amener la barque très loin", a dit Paul Ismaël Ouédraogo, ancien ministre de l'Information.

Citant la pluralité des titres, la qualité des écrits et des organes, M. Ouédraogo dit qu'il est globalement satisfait de l'é volution de la presse burkinabé qui fait aujourd'hui école en Afrique.

Le président du comité de pilotage du CNP-NZ, Justin Coulibaly a, pour sa part, indiqué que la liberté de presse est une quête permanente et ne s'acquiert pas une bonne fois pour toute.

"La liberté de presse est comme du lait sur le feu qu'il faut surveiller de façon constante", a-t-il prévenu.

Se réjouissant du fait qu'il y ait eu des acquis citant l'existence d'une presse plurielle et de gens qui s'expriment librement, M. Coulibaly regrette qu'au niveau d'un certain nombre de médias, il y ait  encore l'autocensure.

Fort de constat, le ministère de la Culture, du Tourisme et de la Communication entend jouer sa partition dans l'accompagnement des médias.

"Si nous voulons ériger un Etat démocratique et un Etat de droit, il faut bien que les gens puissent s'exprimer et que des gens puissent interpeller éventuellement", a déclaré le représentant du ministre en charge de la Communication, Aminata Ouédraogo.

 

sfy39587stp16