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Massacres ethniques au Nigéria, plus de 500 morts

Dans la nuit du 6 au 7 mars, plus de 500 personnes ont été massacrées dans des violences intercommunautaires qui ont éclaté dans la région de Jos, au centre du Nigeria, selon la presse locale.

Des bergers d'une ethnie nomade ont fondu sur trois villages dont les habitants appartiennent à une autre ethnie et les ont attaqués avec des armes à feu, des machettes et des couteaux.

Le président du Nigeria par intérim, Goodluck Jonathan, a annoncé le déploiement de troupes et placé la région en état d'alerte maximum.

La localité de Dogo Nahawa, située juste au sud de la ville de Jos, capitale de l'Etat du Plateau, a été attaqué vers 03h00 du matin par des paysans musulmans de l'ethnie Hausa-Fulani qui ont tiré en l'air pour faire sortir des villageois chrétiens et les massacrer à coups de machette, ont raconté des survivants.

Au moins deux autres communautés des environs ont également été attaquées, dans un secteur proche de celui où des affrontements intercommunautaires avaient fait des centaines de morts en janvier, a déclaré un responsable de la Croix-Rouge.

Un correspondant de Reuters qui s'est rendu dans la région a recensé plus de 120 corps, mais un responsable de l'Etat du Plateau, Gregory Yenlong, a déclaré que plus de 500 personnes, dont des femmes et des enfants, avaient péri.

Le président du pays par intérim, Goodluck Jonathan,  a placé les forces de sécurité en état d'"alerte rouge" pour empêcher que les Etats voisins de celui de Jos ne soient en proie à des représailles.

"Les informations qui nous parviennent font état de bandes qui ont lancé une série d'attaques contre des communautés de l'Etat (de Jos), faisant un nombre considérable de morts et de blessés", a fait savoir la présidence.

En janvier, les autorités avaient déployé des centaines de soldats et policiers pour imposer un retour au calme après les massacres qui, selon les chefs de communautés, avaient fait plus de 400 morts à Jos.
 

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