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ONU: Israel-Liban "ne font pas assez" dans l'application de la résolution 1701

Le Coordonnateur spécial de l'ONU au Liban, Michael Williams, a appelé mercredi les parties concernées à faire plus dans la mise en œuvre de la résolution 1701 de l'ONU, qui a mis un terme à la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah libanais.

Après avoir fait le point sur l'application de la résolution 1701 devant le Conseil de sécurité au siège de l'ONU à New York, M. Williams a estimé, lors d'une conférence de presse, que la résolution avait permis de retrouver la stabilité, mais que les parties devraient encore faire plus pour remplir leurs engagements. 

"Les déclarations d'intentions sont bonnes, les mettre en œuvre est mieux", a-t-il rappelé devant les journalistes. 

M. Williams s'est dit satisfait des engagements des parties à appliquer l'intégralité des dispositions contenues dans la résolution 1701 de 2006 - respect de la Ligne Bleue qui démarque la frontière entre Israël et le Liban, désarmement des groupes et des milices armées opérant au Liban, et arrêt de la contrebande d'armes au Sud Liban

La résolution 1701 a permis d'offrir la plus longue période de stabilité pour Israël et le Liban depuis 1970, a-t-il rappelé. 

"Ces quatre dernières années, de part et d'autre de la Ligne Bleue, personne n'a été tué par des actions militaires lancée par l'autre partie", a-t-il souligné,"Mais j'ai aussi dit au Conseil de sécurité que toutes les parties devaient faire encore plus pour remplir leurs obligations."

Ses remarques se sont fait l'écho des recommandations contenues dans le dernier rapport du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, sur la mise en oeuvre de la résolution 1701 et qui a été rendu public hier, mardi.

Dans le rapport, M. Ban Ki-moon appelle à davantage d'efforts des parties pour appliquer l'ensemble des dispositions de la résolution 1701, dont il relevait plusieurs violations, comme les survols du territoire libanais par les forces aériennes israéliennes et le maintien de forces israéliennes dans la partie nord du village de Ghajar et dans une zone limitrophe au nord de la Ligne Bleue qui délimite la frontière entre les deux États, ainsi que le franchissement à plusieurs reprises ces derniers mois de cette même Ligne Bleue par des civils libanais.

"A l'heure actuelle, les deux parties ne font pas assez", avait souligné le secrétaire général de l'ONU.

 

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