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Togo/présidentielle: Mission d'observation de l'UE

José Manuel Garcia-Margallo Y Marfil, chef de la Mission d'observation électorale de l'Union européenne pour la présidentielle au Togo, a estimé qu'une élection irrégulière peut avoir des "conséquences très graves" sur la coopération de l'Union avec le Togo.

"Si les élections deviennent tout à fait irrégulières, si le processus n'est pas du tout libre, transparent et démocratique, les conséquences peuvent être très graves", a déclaré ce parlementaire et chef de la Mission d'observation électorale de l'Union européenne pour le scrutin présidentiel de ce 4 mars 2010.

"J'espère, pour le bien du pays et pour le bien de l'Union européenne, que jamais on arrive à un point si grave que ça", a ajouté Garcia-Margallo Y Marfil, rappelant que la coopération entre l'Union européenne et le Togo a été suspendue pendant des années pour déficit démocratique et à cause de  l'élection présidentielle de 2005 qui avait "très mal tourné".

Il a qualifié l'histoire du Togo d' "histoire troublante et troublée", soulignant que l'élection présidentielle de 2010 est un "enjeu assez compliqué pour la mouvance présidentielle" qui est en train de consolider ses acquis politiques et de refaire son image.

"Pour l'opposition, c'est aussi un enjeu important ", a relevé le chef de la Mission d'observation électorale, notant que le plus important pour l'UE et le Togo est que ce pays arrive à une "vraie réconciliation nationale" pour démarrer  son économie et combattre la pauvreté.

La Mission arrivée au Togo depuis mi-janvier a déployé des observateurs sur tout le territoire togolais pour observer les préparatifs du scrutin,  le dépouillement des votes et la centralisation des résultats.

Elle comporte une équipe centrale en relation avec tous les acteurs politiques, les ministres, le président de la république, les leaders politiques, la société civile.

"On a passé le message informant de notre présence pour observer que les élections soient claires, transparentes", a dit Garcia-Margallo Y Marfil.

Des informations précises ont été communiquées sur  notamment ce qui doit être fait dans les bureaux de vote, les comportements dans les bureaux de vote, comment les données doivent être acheminés aux centrales locales et à la centrale nationale.

"Je crois qu'on a tous les moyens et toutes les ressources pour vérifier que le scrutin est propre, libre et transparent", a- t-il fait noter, faisant état également de contacts pris avec les autres missions internationales et surtout avec les 3.300 observateurs locaux accrédités.

Une collaboration qui permettra à la Mission d'observation électorale de l'UE d'être présente dans  près de la moitié des 6. 000 bureaux de vote.

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