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Vente d'un Mistral français à la Russie: inquiétudes chez des alliés de l'Otan

L'éventuelle vente d'un bâtiment de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral à la Russie, a suscité des inquiétudes parmi certains alliés de l'Otan, a déclaré mercredi James Appathurai, porte-parole de l'Otan.

"Le secrétaire général (Anders Fogh Rasmussen) ne considère pas la Russie comme une menace et il espère que la Russie ne prend pas l'Otan comme une menace", a-t-il indiqué, ajoutant: :"Mais les inquiétudes de certains alliés sont bien réelles et compréhensibles pour des raisons historiques et géographiques."

Un responsable du ministère français de la Défense a en effet annoncé lundi que la France avait convenu de vendre un Mistral à la Russie, mais qu'elle examinait également trois autres commandes de Moscou.

Et c'est la première fois qu'un pays de l'Otan vend des armes si perfectionnées à la Russie.

Le Mistral, un des navires de guerre les plus perfectionnés dont la France dispose, pèse 23.700 tonnes et peut transporter 16 hélicoptères ainsi que d'autres armements.

C'est le deuxième plus grand navire de la flotte française et il coûte entre 547  et 684 millions de dollars.

La Russie cherche à acquérir ces navires pour promouvoir l'efficacité de sa marine en mer Noire, ce qui a déjà suscité l'inquiétude de ses voisins dans la région, comme la Géorgie et la Lituanie.

Bien que le Premier ministre français François Fillon ait assuré que la vente serait faite "avec précaution" et que la France s'engage à maintenir la paix entre la Géorgie et la Russie, plusieurs sénateurs américains s'étaient opposés à la vente fin décembre dernier, au moment où n'était envisagée que la vente d'un seul Mistral, vente qui inquiète les alliés de l'Otan et les pays voisins de la Russie.

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