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Affrontements entre l'armée thaïlandaise et les « chemises rouges »: un général tué

Des affrontements ont eu lieu ce jeudi soir entre l'armée thaïlandaise et des manifestants radicaux des « chemises rouges », faisant un mort et 10 blessés, selon les médias locaux.

Ces heurts ont eu lieu aux alentours de 20h40 locales (01h40 GMT) lorsque des manifestants ont tenté de retirer les cônes orange utilisés pour bloquer la circulation, selon la chaîne TPBS TV.

Les manifestants auraient ensuite tenté d'empêcher l'armée de sortir du parc de Lumpini, à 2 km environ du lieu de rassemblement des « chemises rouges » en plaçant des bonsaï devant l'un des portails du parc.

Peu après, des tirs ont été entendus lorsque l'armée a utilisé des balles de caoutchouc pour disperser les manifestants, faisant de nombreux blessés, rapporte TBPS. L'un des manifestants  touché à la tête décède.

Le général de division Khattiya Sawasdipol, l'un des dirigeants antigouvernementaux,  également blessé grièvement par balle à la tête décèdera un eu plus tard.

Le général a été blessé sur le site de rassemblement près de Silom Road, principal quartier d'affaires du centre de Bangkok, et admis immédiatement à l'unité de soins intensifs de l'hôpital de Hua Chiew.

Le général Khattiya était menacé de limogeage de l'armée, un panel du ministère de la Défense l'ayant reconnu coupable de « crimes militaires », selon le site Web du Bangkok Post qui citait une source de l'armée.      

Ces heurts ont eu lieu suite à la décision jeudi du Premier ministre thaïlandais Abhisit Vejjajiva de mettre fin à une impasse de deux mois consécutive à son retrait d'une proposition d'élections le 14 novembre.

M. Abhisit a proposé une feuille de route de réconciliation et suggéré le 3 mai d'organiser les élections le 14 novembre, avant d' annoncer une date de dissolution du Parlement prévue entre le 15 et le 30 septembre.

Les « chemises rouges » acceptent la dissolution du Parlement et la date des élections mais refusent de mettre un terme à leurs protestations en cours depuis deux mois à moins que le vice- Premier ministre Suthep Thuangsuban ne se rende à la police.

Jeudi soir, le Centre de résolution des situations d'urgence ( CRES) a proclamé l'extension de l'état d'urgence à de nouvelles provinces, outre celles de Bangkok (la capitale) et des provinces voisines, déjà en état d'urgence depuis le 7 avril 2010.

Les nouvelles provinces concernées comprenaient celle de Chonburi dans l'est du pays, Chiang Mai au nord, Udon Thani au nord-est et Nakhon Ratchasima.

L'état d'urgence, entré en vigueur immédiatement dès son annonce, a été imposé.

Le CRES a également annoncé l'interdiction de l'accès aux quartiers de Petchaburi, Phayathai, Wireless, Rama IV, et Ratchaprarop dans le centre de Bangkok.

Ces zones sont situées autour du carrefour de Rathchaprasong, site des rassemblements antigouvernementaux dans le centre de la capitale. Toute violation de cette interdiction est passible de 2 ans de prison.

Les signaux de téléphones portables aux environs de Rathchaprasong ont également été bloqués jusqu'à minuit.

Par ailleurs, le train aérien BTS a également suspendu sa circulation sur toutes les stations, a rapporté Thai News Agency.

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