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Bilan 2009 : une année de grandes transformations aux yeux des experts (2)

La sagesse du monde à l'épreuve des défis sécuritaires

En 2009, aucun conflit d'envergure ni de guerre n'a été signalé, mais le nouveau développement voire la détérioration de certains dossiers, représentent de sérieuses menaces à la sécurité internationale, et font l'objet d'une préoccupation croissante.

Au moyen-Orient, une percée dans les négociations de paix israélo-palestiniennes semble plus difficile dans les circonstances actuelles.

L'année 2009 a également vu un regain des attentats perpétrés par les talibans, avec un bilan très alourdi pour les troupes américaines et leurs alliés.

Face à ces défis, l'administration Obama a dévoilé en décembre sa nouvelle stratégie en Afghanistan, avec le déploiement de 30.000 soldats supplémentaires dans ce pays ravagé par la guerre, et un retrait graduel des troupes américaines à partir de juillet 2011.

M. Crossick reste réservé quant à cette nouvelle stratégie des Etats-Unis, affirmant que la résolution de M. Obama de détruire les bases terroristes ne vise pas de cibles claires, du fait que les terroristes n'ont pas besoin de base et qu'al-Qaïda n'est qu'un réseau.

L'Irak a été tourmenté par une série d'explosions meurtrières pendant tout 2009. De nombreux attentats visaient les institutions gouvernementales, dans le but d'entraver les élections prévues début 2010.

En Asie du Nord-Est, les efforts visant à résoudre le dossier nucléaire sur la péninsule coréenne se sont heurtés à des difficultés.

En avril, le lancement par Pyongyang d'un satellite était, selon les termes mêmes du Conseil de sécurité de l'ONU, en violation de sa résolution 1718. En réponse, Pyongyang s'est retiré des pourparlers à six en redémarrant ses installations nucléaires. La RPDC a depuis lors cherché à reprendre les négociations bilatérales avec Washington à l'extérieur du cadre des pourparlers à six.

Pour M. Nye, les Etats-Unis ne croient pas en un dénouement bilatéral du problème. "Il s'agit d'un dossier multilatéral. Le problème est de l'ordre des pourparlers à six", a-t-il indiqué.

Le dossier nucléaire iranien reste difficile. En septembre, Téhéran a entamé la construction d'une nouvelle installation d'enrichissement d'uranium. En novembre, l'AIEA a demandé à l'Iran d'arrêter la construction et de clarifier son programme nucléaire, mais en vain.

Le dossier nucléaire iranien semble entrer dans un dilemme périodique, a affirmé M. Nye, ajoutant qu'il revient à l'Iran d'honorer ses obligations internationales. "Je ne crois pas en une éventuelle attaque par les Israéliens si Téhéran respecte l'accord".

Par ailleurs, il faut souligner l'émergence d'une menace d'une nature nouvelle mais néanmoins très sérieuse: celle du réchauffement climatique, dont la neutralisation s'impose  par une prise de décisions indispensable au plan international mais néanmoins incapable de remporter  le consensus nécessaire.

Des désaccords ont dominé les négociations à la Conférence de Copenhague, en raison de la répugnance des pays développés à assumer la responsabilité de leurs émissions de gaz à effet de serre dans l'histoire de l'industrialisation et de leur offre insuffisante de fonds et d'aide technique aux pays en développement alors même qu'aucun pays ne sera épargné par les catastrophes naturelles en cas de détérioration du changement climatique.

Paradoxe: ce sont les pays dévéloppés,dont le taux d'émissions du carbone per capita est le plus élevé qui tentent d'échapper à leurs obligations.

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