Chine-Afrique: une vingtaine de chefs d'Etat et de gouvernements seront à Charm el-Cheikh

Une vingtaine de chefs d'Etat et de gouvernement de pays africains seront présents à une réunion du Forum sur la coopération sino- africaine (FCSA), prévue pourtant comme une rencontre ministérielle, qui se tiendra les 8 et 9 à Charm el-Cheikh, ville touristique égyptienne sur la mer Rouge, selon le ministre adjoint égyptien des Affaires étrangères Ibrahim Ali Hassan.

Cette conférence ministérielle coïncide le premier anniversaire du Sommet de Beijing du FCSA, tenu en novembre 2006 où le gouvernement chinois avait annoncé huit mesures visant à approfondir le partenariat stratégique sino-africain de type nouveau pour un développement durable.

S'adressant aux hauts fonctionnaires chinois et africains chargés du FCSA, réunis vendredi à Charm el-Cheikh en prélude de la conférance ministérielle, Ali Hassan, dont le pays et la Chine vont présider conjointement la rencontre des 8 et 9 novembre, a indiqué que les dirigeants africains et chinois vont échanger leur vues sur le futur développement des relations sino-africaines et la coopération entre les deux parties dans divers domaines.

"De grands progrès ont été réalisés et les relations sino- africaines ont avancé de manière stable ces dernières années", a-t- il souligné.

Prenant la parole à cette occasion, le ministre adjoint chinois des Affaires étrangères, Zhai Jun, a souligné que malgré l'impact de la crise économique mondiale, la 4e conférence ministérielle du FCSA serait "significative" pour la future coopération sino- africaine.

"La réunion va mettre au point les plans sur la coopération amicale sino-africaine", a-t-il ajouté.

La réunion des hauts fonctonnaires avait pour but de mettre une dernière touche aux projets de la Déclaration de Charm el-Cheikh et du Plan d'action pour la période 2010-2012 en ce qui concerne la coopération sino-africaine.

La délégation libyenne a déclaré que "nous espérons faire avancer la coopération entre la Chine et les pays africains dans la politique, le commerce, la santé, la science et la technologie sur la base de l'égalité et la transparence, (...) pour que les pays africains puissent évoluer, notamment dans les circonstances de la crise financière mondiale".

Pour le représentant soudanais, "ce qui est essentiel maintenant, pour le Forum, est de mettre en oeuvre qui a été prévu dans le plan d'action et la déclaration".