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Clotilde Reiss pourrait être jugée dans les huit jours selon, Bernard Kouchner

La jeune française placée sous contrôle judiciaire à l’ambassade de France à Téhéran, pourrait être jugée dans les huit jours, selon Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères.

Clotilde Reiss est inculpée d'espionnage. Elle a été libérée sous caution dimanche après un mois et demi de prison.

"Il y aura un jugement qui viendra (...) théoriquement dans les huit jours", a dit sur RTL le ministre français des Affaires étrangères, évoquant un "encombrement judiciaire".

"Il y a des manifestations populaires en très grand nombre, qui ne se démentent pas, il y a une contestation à l'intérieur même du régime iranien (...). Ça justifie cet encombrement judiciaire qui fait que nous n'avons pas de délai", a-t-il expliqué.

"Nous espérons que ça va se faire dans les jours qui viennent", a-t-il ajouté.

Le chef de la diplomatie française a de nouveau demandé l'arrêt des procédures judiciaires à l'encontre de Clotilde Reiss.

"Elle n'a pas participé, elle n'a pas appelé, elle n'a pas incité à la manifestation", a-t-il réaffirmé. "Nous affirmons que Clotilde Reiss est innocente de toute manoeuvre malsaine".

Clotilde Reiss doit sa libération sous caution à l’intervention du président Syrien Bachar Al-assad. Ce dernier doit se déplacer prochainement sur Téhéran, il est probable qu’il obtienne carrément la grâce pour la jeune française.

Nicolas Sarkozy avait rendu hommage aux efforts du président Syrien.

L'Iran reproche à la jeune femme, lectrice de français à l'université d'Ispahan, d'avoir envoyé des photos des manifestations et un "rapport" à l'ambassade de France sur les violences qui se sont produites après l'élection présidentielle du 12 juin.

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