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La Belgique face au risque accru de partition

Les tensions entre francophones et Flamands qui continuent de paralyser les institutions belges laissent planer le risque de partition.

Près de trois mois après les élections législatives, la Belgique se trouve confrontée à un nouvel échec des négociations entre Flamands et francophones. Vendredi 3 septembre, Elio Di Rupo, président du PS francophone belge a dû remettre sa démission au roi Albert II.

« Je ne souhaite pas la fin de la Belgique, c'est pourquoi il faut poursuivre le dialogue, dans le respect mutuel », a toutefois déclaré M. Di Rupo devant la presse.

Bart De Wever, leader du parti indépendantiste flamand Nouvelle alliance flamande (NVA) et vainqueur des récentes élections dans le nord de la Belgique, est désigné comme le principal responsable de l'échec des négociations.

« Nous sommes peut-être dans le pays le plus compliqué d'Europe et le compromis y est difficile, mais pas impossible », a-t-il indiqué devant des médias francophones.

M. De Wever refusait depuis plusieurs jours de poursuivre les discussions faute d'accord entre néerlandophones et francophones sur le sort de Bruxelles et sur les droits des francophones vivant en Flandre, à la périphérie de la capitale.

L'objectif final des indépendantistes semble être une Belgique confédérale, gérée par des Flamands majoritaires et des Wallons minoritaires, tandis que Bruxelles, capitale belge et flamande, serait codirigée.

Cette nouvelle crise politique sème le trouble dans l'opinion. Le roi Albert II a la difficile mission de trouver une issue pour recoller les morceaux et éviter l’implosion de la Belgique.

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