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L’enlèvement des cinq Français au Niger revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)

L’organisation Aqmi a fait paraître mardi soir 21 septembre un message sur le site de la chaîne Al-Jazira, revendiquant l'enlèvement des cinq Français au Niger jeudi dernier.

« Al-Qaida au Maghreb islamique a revendiqué l'enlèvement de cinq français au Niger il y a quelques jours », a indiqué la chaîne du Qatar sans préciser sous quelle forme cette revendication a été faite.

La chaîne ne dit pas également si ce message faisait état de demandes précises de la part des ravisseurs.

« A l'heure actuelle, sur la base d'indices, nous sommes en mesure de dire que le groupe qui a procédé à cet enlèvement inacceptable est un groupe affilié au groupe d'Abou Zeid qui est lui-même en lien avec la nébuleuse Al-Qaida », avait déclaré un peu plu tôt le gouvernement nigérien.

La piste Al-Qaïda au Maghreb islamique avait été évoquée dès la semaine dernière par Bernard Kouchner sur l’antenne de la radio Europe 1.

Areva a reconnu mardi avoir reçu des autorités nigériennes une lettre datée du 1er septembre, qui faisait état de menaces d'enlèvements dans la région d'Arlit.

Cinq Français, quatre salariés du groupe nucléaire français Areva ainsi qu'un Togolais et un Malgache, ont été enlevés le 16 septembre sur le site d'Arlit (nord du Niger) avant d'être transférés au Mali.

Après l’enlèvement la France a envoyé des avions militaires de reconnaissance pour survoler les pays du Sahel et tenter de retrouver les otages.

« On ne va pas communiquer sur les éventuelles mesures prises par la France pour libérer ses otages, mais on ne reste bien évidemment pas les bras croisés… », a indiqué le porte-parole de l’état-major des armées (EMA), le colonel Thierry Burkard.

Plusieurs commandos des forces spéciales relevant du commandement des opérations spéciales (COS) s’apprêteraient à s’envoler pour la région, selon des sources proches du Ministère de la Défense.

Le Quai d’Orsay a cependant affirmé qu’« aucune troupe française n’était engagée sur le terrain» et ne participait donc pas à l’actuelle offensive de l’armée mauritanienne contre des combattants d’ Al-Qaïda.

A Paris, Nicolas Sarkozy a réuni mardi soir un conseil restreint de défense et de sécurité à l'Elysée sur les questions de terrorisme et d'otages.

Le gouvernement et la police ont fait état ces derniers jours d'importantes menaces terroristes pesant sur la France.

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