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Les États-Unis derrière le dernier coup d'État au Honduras

L'ancien président hondurien, Manuel Zalaya, a indiqué lundi que le gouvernement américain était derrière le coup d'État mené contre lui le 28 juin 2009.

Le coup d'État a été fomenté à la base militaire de Palmerola, centre du Honduras, par le commandement du sud des États-Unis "et a été maladroitement exécuté par de mauvais honduriens", a indiqué M. Zelaya dans une lettre publiée par la presse.

"Les auteurs de ce crime (coup d'État) appartiennent à une association illégale de vieux faucons de Washington avec des Honduriens, propriétaires de capitaux et leurs partenaires des filiales et des agences financières de l'Amérique du Nord", a-t-il expliqué.

"Aussi longtemps que le gouvernement hondurien actuel n'est pas indépendant et n'arrête pas de régir ce bercail des intérêts nord-américains pour nettoyer le coup et obtenir l'impunité, nous ne pourrons pas nous reposer", a souligné M. Zelaya.

Jour pour jour l'an dernier, M. Zelaya été saisi par des soldats et forcé à s'exiler au Costa Rice, pays voisin. Il a choisi plus tard de vivre en République dominicaine après que Porfirio Lobo, le vainqueur des élections présidentielles en octobre dernier au Honduras, eut été investi comme président hondurien en janvier.

M. Zelaya a refusé de rentrer au Honduras bien que M. Lobo lui ait proposé des garanties pour qu'il ne soit pas poursuivi en justice.

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