Paris se mobilise pour la libération de Clotilde Reiss, détenue en Iran
Le gouvernement français s'est mobilisé pour la libération de Clotilde Reiss et de Nazak Afshar, jugées récemment par un tribunal iranien pour avoir participé aux manifestations suite à l'élection contestée du président iranien Mahmoud Ahmadinejad.Le ministère des Affaires étrangères a fixé lundi comme " première priorité" la libération des deux femmes. "Notre ambassadeur à Téhéran est en contact permanent avec les autorités iraniennes auprès desquelles il réitère avec force notre demande de libération de nos deux compatriotes soutenue par nos partenaires de l'Union européenne et la présidence suédoise", a indiqué le porte-parole du Quai d'Orsay Romain Nadal.
Par ailleurs, le père de Clotilde Reiss a été reçu au ministère samedi après-midi, selon le ministère, qui n'est cependant pas en mesure de contacter directement Reiss au cours des derniers jours.
"Nous demandons que la protection consulaire puisse s'exercer, en conformité avec les obligations internationales de l'Iran", a lancé le porte-parole, ajoutant que la mobilisation de la France est "totale" en faveur des deux femmes.
Clotilde Reiss, lectrice de français à Ispahan, et Nazak Afshar, une Franco-Iranienne travaillant à l'ambassade de France, ont comparu samedi dernier devant le tribunal de Téhéran avec des participants à des manifestations poste-présidentielles. Selon l'Agence de presse iranienne (IRNA), Reiss a avoué ses "erreurs" en participant aux manifestations post-électorales en Iran et en fournissant des informations à l'Ambassade de France.