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Présidentielles au Gabon: un scrutin calme dans l'ensemble, malgré quelques irrégularités

L'élection présidentielle gabonaise s'est passée dimanche sans incident de grande gravité, mais non sans quelques irrégularités signalées ça et là.Prévus d'être ouverts à 7h00 (heure locale), certains bureaux de vote ont accusé un important décalage de plus de deux heures à cause de l'arrivée tardive du matériel électoral.

"Nous étions là depuis 6 heures et certains électeurs étaient déjà sur les lieux. Ce n'est qu'à 10 heures pratiquement que la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP) nous a apporté les urnes", a critiqué Henri Pierre Miguel, président d'un bureau de Belle Vue II dans le 3ème arrondissement de Libreville.

Malgrè tout, la pluspart des bureaux de vote ont ouvert leurs portes à l'heure pour acueillir les électeurs, ils ont été fermés à 18h00 (heure locale) dimanche.

Le dépouillement a débuté immédiatement en présence des membres des bureaux et représendants des candidats, alors que certains observeurs internationaux restaient encore sur place pour surveiller les dernières heures de la vote, a constaté le correspondant de Xinhua dans cinq bureaux de vote au 1er arrontissement de Libreville.  

Au lycée national Léan Mba abritant plusieurs bureaux de vote, deux observateurs de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ont affirmé qu'ici tout se passe bien et que tout est calme et en ordre.  

Plusieurs policiers ou gendarmes restent sur place avec les fusils pour maintenir l'ordre, mais leur nombre est nettement moin qu'en 2005 où a eu lieu le dernière élection présidentielle du pays.

Dimanche, au total 813.164 Gabonais se sont rendus aux urnes des 2.810 bureaux de vote dans l'ensemble du pays, pour élire un chef d'Etat parmi 18 candidats présidentiels, alors que plus de 300 observateurs nationaux et internationaux sont accrédités pour surveiller le scrutin.  

Le président gabonais sera élu pour un mandat de sept ans renouvelable. Parmi les 18 candidats figure Ali Bongo Ondimba, candidat à la succession de son père, Omar Bongo Ondimba, qui est décédé le 8 juin dernier.

Selon les analystes politiques, trois candidats présidentiels sont les plus prometteurs, à savoir Ali Ben Bongo Ondimba, Pierre Mamboundou, (UPG, opposition) et André Mba Obame indépendant.

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